31.3.13

Le Pape parle des enfants otages du Nigéria

Voici les paroles prononcées par le Pape ce matin lors de la bénédiction urbi et orbi, à propos des enfants français retenus en otage par les barbares :

« Paix pour l’Afrique, encore théâtre de conflits sanglants. Au Mali, afin qu’il retrouve unité et stabilité ; et au Nigéria, où malheureusement ne cessent pas les attentats qui menacent la vie de tant d’innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otage par des groupes terroristes. »


Je n'ai aucune nouvelle depuis la vidéo du 16 mars (voir sur mon précédent post).

Les ravisseurs présenteraient des revendications peu cohérentes puisqu'ils demanderaient la libération de prisonniers détenus au Cameroun et au Nigéria. Comment la France pourrait-elle libérer des prisonniers qu'elle ne détient pas ?

Mais ce qui est le plus terrible est le viol, dans une sorte d'indifférence, des droits des enfants qui seraient détenus au Nigéria.

Seul, un gouvernement mondial pourrait apporter une solution rapide à ce terrible imbroglio et sauver ces enfants.

Il nous reste la prière...

Une vidéo du 16 mars sur les enfants otages

Les chaussures noires et orthopédiques


Le site Pro liturigia on se moque des manies des traditionalistes.

En effet, le Pape portait traditionnellement des chaussures rouges, le nouveau pape porte, lui, des chaussures noires. Pro liturgia a une explication :

« Mais quid des chaussures noires du Pape François ?
Voici la réponse : tout le monde aura constaté que le Souverain Pontife souffre d’une légère claudication. Il est tout simplement contraint de porter des chaussures orthopédiques. Et voilà comment le confort papal peut renverser une « tradition ».

Je ne savais pas que la couleur noire était nécessaire aux chaussures orthopédiques.

Joyeuses Pâques !


Comme il sonnent mal ces mots lorsque nous pensons à la famille Moulin-Fournier et particulièrement aux enfants retenus en otages et abandonnés par les autorités.

Mais malgré tout, joyeuse Pâques sans oublier nos prières pour ceux qui souffrent, particulièrement les enfants.

30.3.13

Le discours électoral du nouveau pape (1)

Avant son élection, lors des réunions qui ont précédé le vote, le futur pape François a tenu une sorte de discours électoral qu'il a fait publier (ou "autorisé à publier") par un de ses amis cardinal latino-américain.

La traduction française de ce discours semble accessible gratuitement ici. (Sur le site de "La Croix", c'est payant).

Le programme électoral du discours est très critique à l'égard de l'Église "autoréférentielle" dans laquelle il vivait.

Or, l'Église a le témoignage de Dieu pour Elle. Elle le dit, elle le prouve. C'est Dieu qui témoigne pour elle. L'Église, c'est aussi l'Église de saint Vincent de Paul et de Mère Theresa dont je ne savais pas qu'elle ignorait les plus pauvres et les plus souffrants. Donc acte. L'Église est mère et maîtresse, mater et magistra (1), c'est de foi catholique.

Je n'aurais garde de critiquer le Pape en ses critiques. Ce qui m'intéresse ce sont cependant les droits de l'homme dans l'Église. Je note avec tristesse qu'ils sont totalement absents de l'intervention de l'alors cardinal Bergoglio. Je note aussi l'absence totale de référence au Concile Vatican II, pourtant fondamental sur de nombreux points et si important pour notre époque (notamment Dignitatis humanæ et Gaudium et spes).

Il semble que le cardinal Bergoglio a refusé d'appliquer le motu proprio Summorum pontificum dans son diocèse (la messe Summorum pontificum que l'on voit sur la carte près de Buenos Aires n'est pas située dans le territoire du diocèse de l'ex-cardinal Bergoglio).

Or, le droit à la liberté religieuse et le droit à la culture s'opposent à ce que le haut clergé refuse aux pharisiens et aux riches (en réalité les fidèles "Summorum pontificum" sont tous des laissés pour compte de l'existence et de l'Église, mais peu importe, gardons l'hypothèse que ce sont de riches bourgeois) leurs droits humains en matière religieuse et culturelle.

Ce qui est le plus inquiétant dans ce discours n'est pas la critique acide (et injuste) de l'Église, mais l'absence de référence au Concile Vatican II et aux droits universels de l'homme.

Avec ce nouveau règne, un nouveau "front" risque de s'ouvrir : celui de la défense des droits de fidèles contre un clergé brandissant l'évangile comme une arme de destruction massive de la culture religieuse française et universelle.

Un deuxième risque considérable, c'est la fragmentation de l'humanité par ce même clergé. Ce ne seront plus les droits universels de l'homme, mais les droits particuliers des "périphéries existentielles" (?) qui seront la préoccupation de l'Église.

Le nouveau pape devrait se souvenir que son pays a été le théâtre de violations massives des droits de l'homme durant la période de la dictature. Aujourd'hui, son pays est aussi en pointe dans la destruction du droit humain au mariage, donc contre les droits universels de l'homme. Il n'est pas sain qu'il l'oublie et que ces expériences n'aient servi à rien.

Il faudra donc défendre nos droits de catholiques et ceux des autres dans la grande solidarité humaine pour la liberté et la culture.

(1) « MÈRE ET ÉDUCATRICE de tous les peuples, l'Eglise universelle a été instituée par Jésus-Christ pour que tous les hommes au long des siècles trouvent en son sein et dans son amour la plénitude d'une vie plus élevée et la garantie de leur salut.
A cette Eglise, « colonne et fondement de vérité » (1), son saint fondateur a confié une double tâche : engendrer des fils, les éduquer et les diriger, en veillant avec une providence maternelle sur la vie des individus et des peuples, dont elle a toujours respecté et protégé avec soin la dignité. » (Jean XXIII encyclique Mater et magistra

Je crains beaucoup que ce pontificat ait pour programme la liquidation des théologies de Jean XXIII, de Paul VI (dont il continue cependant l'irrespect pratique pour le croyant, en particulier celui de culture européenne), de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Hélas, la dignité de l'homme et les droits qui en découlent risquent d'en souffrir, même dans l'Église.

(1) Juridiquement, il n'y a pas de discours électoral. Il n'y a pas de campagne électorale, juridiquement strictement interdite. Mais ce discours aux cardinaux, préalable à son élection, peut être ressenti comme un discours électoral. En tout cas, c'est la fonction qu'il semble avoir eu, selon le cardinal Ricard. Le cardinal Ricard dit que ces collègues ont été marqués par le discours du cardinal Bergoglio :


« Peu après l’élection du pape, le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, avait révélé qu’une intervention du cardinal Bergoglio avait « marqué les congrégations générales ». « Dans cette intervention, le futur pape a dit que l’Église ne sera vraiment l’Église du Christ que si elle ne se centre pas sur elle-même, sur ses problèmes, et qu’elle va à la rencontre des hommes et des femmes dont elle se sent loin », avait-il raconté. »


29.3.13

Vendredi saint, jour de la plus terrible erreur judiciaire de l'Histoire

Le mystère chrétien ne se laisse pas facilement cerner. Il nous faut la foi.

Cependant, mon maître de stage (lorsque j'étais avocat stagiaire), fermait son cabinet le Vendredi Saint, parce que c'était le jour où l'on commémorait la plus grande erreur judiciaire de l'Histoire.

Caïphe était-il de bonne foi ? Certes non ! Avait-il conscience de ce qu'il faisait ? Certes non ! Certains, parmi les juges qui ont condamné Jésus à mort étaient peut-être de bonne foi (dans le sens où ils cherchaient à éclairer leur conscience sans grande ardeur, le respect humain, la trouille…) ou peut-être aveuglés par l'utilitarisme qui ne voit pas la dignité de l'homme. Ils ne s'embarrassaient pas du sort d'un type dont on leur avait dit qu'il fallait le "liquider".

Saint Paul le dit, d'ailleurs, s'ils avaient eu conscience de ce qu'ils faisaient, ils s'y seraient refusé absolument. Saint Paul, le Pharisien  fier de l'être, se souvenait de sa propre mentalité avant sa conversion.

C'est pourquoi plutôt qu'un crime pervers, c'est une erreur judiciaire que l'on commémore aujourd'hui.

Cette erreur judiciaire aurait-elle pu ne pas avoir lieu ?

C'est ce que semble dire l'histoire de la fille de Jephté, du moins en ce sens, que les fautes contre l'homme, causes secondes de la mort du Christ, auraient pu (dû) ne pas être. Le Grand-Prêtre aurait sacrifié le Christ avec des larmes et non avec indifférence et cruauté.

Jephté, général hébreu victorieux, avait fait le vœux de sacrifier le premier qu'il rencontrerait sur le chemin, au retour de sa victoire… Ce fut sa fille unique qu'il rencontra la première... Elle venait au devant de lui pour se réjouir avec ses amies, en jouant de la musique, de la victoire de son père. Horreur !


« Jg 10,35. Jephté, l'ayant vue, déchira ses vêtements, et dit: Ah! malheureux que je suis! ma fille, vous m'avez trompé, et vous êtes trompée vous-même; car j'ai fait un voeu au Seigneur, et je ne puis faire autre chose que ce que j'ai promis.
Jg 10,36. Sa fille lui répondit: Mon père, si vous avez fait voeu au Seigneur, faites de moi tout ce que vous avez promis, Dieu vous ayant accordé vengeance et victoire sur vos ennemis.
Jg 10,37. Et elle ajouta: Accordez-moi seulement cette requête: laissez-moi aller sur les montagnes pendant deux mois, afin que je pleure ma virginité avec mes compagnes.
Jg 10,38. Jephté lui répondit: Allez; et il la laissa libre pendant ces deux mois. Elle alla donc avec ses compagnes et ses amies, et elle pleurait sa virginité sur les montagnes.
Jg 10,39. Les deux mois écoulés, elle revint auprès de son père, et il accomplit ce qu'il avait voué à l'égard de sa fille; or elle n'avait pas connu d'homme. De là vint la coutume, qui s'est toujours depuis observée en Israël,
Jg 10,40. que toutes les jeunes filles d'Israël s'assemblent une fois l'année, pour pleurer la fille de Jephté de Galaad pendant quatre jours. »

Du site magnificat.

Pleurer sa virginité, c'est-à-dire, pleurer le fait de mourir sans avoir d'enfant.

Selon dom de Monléon, mystiquement, la fille de Jephté représenterait le Christ et Jephté lui-même, le Grand-Prêtre. Le drame de la fille de Jephté serait une préfiguration du drame du Golgotha… ou de ce qu'il aurait pu être, sans l'aveuglement de Caïphe et de ses partisans au sein de Sanhédrin. 

Jephté, bouleversé, sacrifia sa fille bienaimée, malgré lui (1). Lui aussi, commit une erreur morale, puisque la loi de Moïse interdisait les sacrifices humains. Il n'aurait dû, en aucun cas, exécuter son vœux. Donc l'épisode de la fille de Jephté n'est pas tout à fait représentatif de ce qui aurait pu se passer sans l'erreur de Caïphe et de ses partisans… qui reste un profond mystère. Ce mystère de foi, cependant, sans lequel la raison reste impuissante devant l'obscurité de la destinée de l'homme.

(Il faut aussi accorder cette histoire de Jephté avec la mentalité du temps : plus de 1 000 ans avant Jésus-Christ).

(1) Moi qui ai vu ma fille bienaimée, morte, dans son cercueil, je peux comprendre, ce qu'a ressenti Jephté.

28.3.13

Exigeons la démission du criminel Valls !

« D’ailleurs, à l’heure où je vous parle, un enfant de 14 ans est toujours hospitalisé, ne sachant pas s’il récupèrera l’usage d’un œil. Monsieur le Ministre, quand le pouvoir s’en prend aux enfants, c’est la République qui saigne. »

Lu sur le Salon beige. C'est un déclaration de monsieur Pierre Charon, sénateur.

Cela veut dire que des jets sortis des gazeuses ont été envoyées dans l'œil de l'enfant. Cet enfant avait le droit de manifester avec son père et de se trouver dans la rue. Il a été agressé par les hordes criminelles de Valls.

Valls démission ! En attendant de passer en jugement.

Aux sources de la déconstruction de l'être humain

Un article de la "Famille Saint Joseph" fait le point sur les sources conventionnelles internationales des bouleversements que l'on tente d'imposer au peuple, sous prétexte de "droits de l'homme" qui sont en fait leur négation :

http://fsj.fr/2013/02/comment-en-est-on-arrive-la-dans-notre-douce-france/#axzz2OmFMdo96

Cet article recense les votes et textes internationaux depuis 1995 (monsieur Chirac n'a en rien protesté) qui seraient, selon cet article, à la source des PACS et autre "mariage homosexuel" bazardant la filiation et finalement l'être humain.

Cependant, je conteste sa conclusion. Il n'y a pas de mystère contrairement à ce que prétend Jean Guitton. Tout au contraire est très clair. L'homme, animal raisonnable, jouit de la capacité à la vérité. Il est en même temps minéral, végétal, animal et spirituel. Jamais chez l'homme ces quatre éléments ne peuvent être dissociés. Résumé de la Création, Dieu a un amour particulier pour l'être humain. C'est en voulant faire de l'homme un ange libre de tout, même de la vérité, même de cette donnée objective que l'homme n'a pas choisi de vivre et ne s'est pas donné la vie que l'on arrive à d'autres absurdités morales et juridiques.

Il n'y a donc pas de mystère. En étant fidèle à notre nature d'animal raisonnable, nous savons (nous ne croyons pas, nous savons) que la théorie du genre est une ineptie, une erreur, ou plutôt un mensonge.

Le procès de Jeanne d'Arc démontre la régression française

Nous avons les minutes du procès de sainte Jeanne d'Arc qui nous permettent d'admirer les réponses de la sainte et nous indigner de l'indigne Cauchon.

Mais si ce procès avait eu lieu devant la "justice" française de 2013, nous n'aurions... rien ou presque rien. Nous aurions peut-être le jugement qui aurait maquillé les arguments de Jeanne, nous aurions eu, peut-être, les conclusions de son avocat et puis c'est tout.

A une époque où il fallait tout écrire à la main, à une époque que l'on présente comme peuplée d'abrutis, nous avons tout le procès et les réponses si touchantes de profondeur et de pureté de la sainte, mais aussi les pièges subtils que lui tend le démon par le cruel mais pieux évêque.

Alors, la France a-t-elle progressé judiciairement par sa République, dont certains ont un culte superstitieux, depuis le 15e siècle ? La réponse n'est, certes, pas par "oui" ou par "non". D'abord parce qu'il faudrait distinguer les procès laïcs des procès ecclésiastiques (et dans le cas de Jeanne nous avons deux procès ecclésiastiques et un procès laïc). Mais on peut conclure que l'étude des minutes des procès ecclésiastiques de sainte Jeanne interdit aux auteurs actuels de mépriser cette époque et de nier le progrès humain apporté par le Christ.

Sur le blog de monsieur Faurisson, une critique pertinente de la procédure française


Lu sur le blog du Pr. Faurisson :
« (…) dans les pays de droit anglo-saxon, le contenu de tout procès fait l’objet d’une transcription intégrale tandis qu’en France, dans « notre » XVIIème chambre, en règle générale, le greffier ou la greffière se contentent de quelques notes portées au plumitif, nom donné au registre où le greffier ne mentionne que les principaux faits de l’audience. Le résultat est le suivant : lorsque un justiciable français reçoit le texte d’un jugement ou d’un arrêt le concernant et qu’il veut savoir en quels termes les magistrats ont rapporté et apprécié ce qu’il a personnellement dit à la barre, il ne trouvera généralement RIEN ou presque RIEN ! Tout au plus aura-t-il la satisfaction de tomber sur une incise du type de « M. X... (ou Mme X...) ayant été entendu(e) en ses arguments ». Un lecteur de cette décision apprendra ainsi que le justiciable en question avait donc oralement exposé des « arguments » mais il ne saura pas lesquels ! Il ignorera également la valeur ou la non-valeur que les magistrats ont attribué à chacun de ces « arguments »-là. Les magistrats lui feront peut-être la grâce d’exposer (à leur manière) et de juger les « conclusions écrites » déposées par l’avocat du justiciable à l’ouverture de l’audience mais ils n’iront guère plus loin. Curieusement, les magistrats français et la plupart des avocats semblent fort bien s’accommoder de ces faux-semblants et de cette véritable fumisterie. »

C'est exact. Sauf que ce n'est pas "devant la XVIIe" seulement que c'est toujours comme cela. 

Sauf aussi que, les avocats seraient, selon monsieur Faurisson, complices des magistrats et des greffiers. Ils le sont peut-être, mais pas par perversité, ils le sont par résignation. Les juges ont aussi « leurs têtes » parmi les avocats.

En réalité, les avocats ont peur des magistrats dont la violence et la grossièreté d'un certain nombre sont connues. Il est cependant vrai que bien des avocats ne sont même pas capables de voir que cette façon magistratique de procéder est contraire aux droits de l'homme (procès équitable article 6 de la Convention). Ils ont l'habitude, cela s'est toujours fait... Si vous contestez, vous ne connaissez rien aux convenances. (J'ai connu le cas d'un avocat qui était mon adversaire qui avait pris la peine de présenter des conclusions écrites et sérieuses, le tribunal dans son jugement les avait superbement ignorées. Je lui en avais fait la remarque, il m'avait répondu "Oui, cela ne les a pas émus." Et puis voilà... Nous étions passés à autre chose et lui il n'avait qu'à se la mouler et expliquer au client... Expliquer quoi au fait ? Qu'il n'y a pas de justice en France ? Il s'en moque bien, le client ! Il veut de l'efficace, lui, et en disant cela vous prouvez que vous n'êtes pas efficace...

Lorsque j'étais avocat, j'ai parfois demandé, non sans difficultés, car votre intervention ressemble à un sacrilège, au président de faire noter ou au greffier de noter un fait, une déclaration. J'ai toujours essuyé d'insolents, hautains, méprisants et menaçants refus. Les avocats ne sont donc pas complices, ils sont menacés et résignés (ils sont "aux ordres" du tribunal comme ils aiment à le répéter). L'avocat doit s'aplatir devant les juges pour qu'ils daignent tenir compte de ce qu'il dit (et encore). Les avocats ont sur le dos le bâtonnier, et les magistrats et gare à eux s'ils regimbent... J'étais moi-même dans le collimateur parce que je regimbais.

De façon analogue, la Cour de cassation a pour habitude, lorsqu'elle ne veut pas se fatiguer à examiner un moyen, d'avoir cette formule péremptoire et cynique « Attendu qu’il n’y a pas lieu de statuer sur ces moyens et griefs qui ne sont pas de nature à permettre l’admission du pourvoi ; » Par cette formule, elle se dispense de statuer en repoussant sans examen des arguments et moyens que des avocats ont mis des heures à mettre sur pied. Il s'agit d'un véritable déni de justice institutionnel.

Il était prévisible que l'expérience des jurés en correctionnelle serait supprimée. Pensez ! Ils ne permettaient pas d'expédier les affaires à toute allure et ces dames et messieurs de la magistrature avaient encore à subir les avis du vulgum pecus, eux, qui sont sortis de l'Ecole de la magistrature !

La France, pays des droits de l'homme ? Quand j'entends cela, je pouffe... amèrement.

Je cite Prévert

Dans mon précédent post, je cite le poète et humoriste communiste Prévert.

Pourquoi ?

Parce que :


« L'Esprit souffle où il veut. » traduit-on parfois ce passage de l'évangile selon saint Jean :


« Jn 3,8. Le vent souffle où il veut; et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va: il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. » 

(traduction Fillion évangile selon saint Jean prise ici)

Quand la vérité n'est pas libre...

« Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie. »

C'est une sentence lue sur « François Desouche » et attribuée à Jacques Prévert. (Je n'ai pas pris note sur le champ, donc je transcris "de tête").

Benoît XVI dans son article "Vérité et liberté" (voir un de mes anciens posts sur la question) confirme le communiste Jacques Prévert et sa formule si profonde. Il n'y a pas, il ne peut y avoir de liberté sans vérité et il ne peut y avoir de vérité sans liberté.


Conseils gratuits aux victimes de monsieur Valls

Deux commentaires du Salon beige sont particulièrement intéressants :

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/03/proc%C3%A9dure-%C3%A0-suivre-pour-le-d%C3%A9p%C3%B4t-de-plainte-apr%C3%A8s-la-manifestation-du-24-mars-2013.html#comments

Il s'agit d'un médecin qui parle, entre autres éléments importants (tout est à lire et à relire), des dommages psychologiques pour lesquels il conseille de consulter un spécialiste (insomnie etc.) et d'un avocat qui complète les conseils du médecin.

À lire par tous ceux qui ont été victimes, ou parents de victimes mineures, de la police de monsieur Valls et avant (ou après) avoir déposé plainte.

Utilisation de la "Shoah" en vue de l'intimidation

Le terme "gazé" est employé couramment par les journalistes de gauche :


http://www.sudeducation.org/Communique-de-presse-SUD-education.html

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/02/02/interpellation-musclee-a-anduze-le-gendarme-nous-a-gaze-sans-sommation_1474241_3224.html

http://www.leparisien.fr/international/video-deux-policiers-americains-suspendus-pour-avoir-gaze-des-manifestants-20-11-2011-1729949.php

http://www.viva.presse.fr/Une-manifestation-de-soignants_15970.html
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/18/greve-generale-en-grece_1777089_3214.html
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2013/03/24/manifestation-sous-tension

Ainsi, lorsque les "gazés" sont des relativistes, les journalistes emploient ce terme pour évoquer les SS gazant à Auschwitz. Mais lorsque le même procédé physique, est désigné par le même terme (en réalité neutre selon la sémantique) mais dont les victimes sont des partisans de la loi naturelle, alors le terme devient interdit. Dire que des enfants ont été gazés (pourtant un parfaite évidence sémantique et factuelle), devient un "amalgame scandaleux".

Cela découvre combien l'utilisation de la "Shoah" fragmente l'humanité et nie les droits universels de l'homme en catégorisant ceux qui bénéficient des droits universels (les victimes de la shoah) et ceux qui à qui ils sont niés (ceux que l'oligarchie désigne à la vindicte). Et l'on ne peut que constater qu'une grande partie du haut clergé est malheureusement complice (ou du moins victime) de cette manipulation.