23.4.13

Le mystère de l'autorité du droit canon éclairci ?

On peut écouter (ou ne pas écouter) l'exposé, assez obscur, d'un Père dominicain sur le droit canon (France Culture). L'interviewer se présente comme magistrat. Il prétend trouver un "pouvoir" dans l'Église... mais Paul VI enseigne explicitement dans "Populorum progressio" qu'il n'y a pas de pouvoir dans l'Église. Il critique donc à faux.

Au cours de cette interview, sauf erreur, le Père ne parle jamais de la foi. Or c'est la foi qui motive l'obéissance. La foi est protégée par le droit à la liberté religieuse (droit pivot des droits de l'homme). La liberté religieuse est un droit fondamental de l'homme. En définitive l'autorité du droit canon est protégée par la liberté et fondée sur la foi.

Le titre de l'Église à se faire écouter des croyants est la foi. Le titre de l'Église à se faire écouter de l'universalité des hommes donc de  ceux qui n'ont pas la foi, est l'invocation de la raison universelle de l'homme, seul langage universel. Or la raison fait constater que l'Église est une institution de  près de 20 siècles d'existence. Sa longue existence lui donne le titre d'experte en humanité (Paul VI Populorum progressio § 13).

(Note marginale : L'Inquisition était une institution progressiste (voir mes deux (2007) posts (2012) sur le "Manuel de l'inquisiteur" et sur l'Inquisition)

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