12.5.13

"Tendre l'autre joue"

Une des scies des "païens" en matière d'anti-christianisme est de reprocher au Christ d'avoir conseillé de "tendre l'autre joue" si l'on venait à être frappé sur une joue.


On peut critiquer le christianisme, encore faut-il que les critiques soient pertinentes.

« tendre l’autre joue » est un figure de rhétorique nommée « hyperbole ». « Je l’ai attendu 107 ans ». « merci infiniment », « je ne mangerais pas de glace au lait pour tout l’or du monde. » « Cette personne est vieille comme un cathédrale », « il a fait des bonds au plafond » etc. Donc « tendre l’autre joue » signifie seulement être très doux, très, très doux.


D’ailleurs, lorsque le Christ a reçu une gifle dans sa Passion, il n’a pas tendu l’autre joue, mais au contraire à fait observer à celui qui l’avait frappé qu’il n’avait aucune raison de le faire.

Le Christ emploie d’autres hyperboles comme faire passer un chameau par le chas d’une aiguille, il veut alors signifier que la tâche est presque impossible, très difficile.

Nos contradicteurs devraient donc cesser de prendre cette expression au pied de la lettre.

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