23.7.13

Monsieur Reynouard dépassé par les sujets qu'il traite



Monsieur Reynouard continue dans ses exposés approximatifs et peu cohérents.

Une idée se définit en métaphysique. Une conviction est une notion morale.

Les athées ne sont pas dans la vérité, même simplement rationnelle. Ce ne sont pas de convictions respectables qui leur font admettre que l'embryon n'est qu'un amas de cellules. L'embryon est un être humain. La question de l'interprétation psychologique de l'événement de la grossesse n'a aucune influence sur cette vérité de l'existence d'un être humain qui est d'un autre ordre. Monsieur Reynouard qui n'a rien contre la maçonnerie raisonne comme un franc-maçon relativiste.

Comme d'habitude, il mêle les plans historique, moraux et juridique.

Première référence : la morale catholique. Il croit que la morale catholique autorise le tyrannicide. En réalité, l'Église a condamné cette théorie. Cette théorie thomiste aboutissait à l'arbitraire, à des crimes.

Autre référence : un texte très sommaire destiné aux enfants.

Autre référence : madame Aubrac...

Autre référence : Maurice Bardèche qui n'était ni juriste, ni moraliste. Celui dont il contestait les théories (François Mauriac) ne l'était pas non plus.

Voici quelques questions qu'il ne peut trancher faute de critères suffisants.

La question du chef politique qui n'est pas la même que celle des lois. D'où la question du tyran n'est pas la même que la question des "lois" positives humaines injustes. Les lois positives humaines peuvent autoriser des actions bonnes, neutres ou mauvaises. Elles peuvent, interdire injustement ; encore, parmi elles, conviendrait-il de distinguer les lois assorties ou non de sanctions pénales... La loi pénale n'est pas à apprécier selon les mêmes critères que la loi civile. Le cas de conscience du législateur n'est pas le même que celui du simple citoyen. La résistance à un ordre manifestement injuste est une chose, encore faudrait-il distinguer l'obligation d'action positive de résistance, des autres cas dans lesquels il existera une simple autorisation ou obligation de résistance passive. Monsieur Reynouard semble opposer absolument le droit au devoir. Il semble ignorer qu'il existe des droits/devoirs (par exemple les parents ont un droit/devoir à l'éducation de leurs enfants).

Bref, une nouvelle fois, monsieur Reynouard se perd dans des considérations philosophiques, juridiques et morales qui dépassent sa culture dans ces matières. La lecture d'auteurs souvent peu sûrs ou de seconde zone comme Lanza Del Vasto ou monsieur Madiran n'est pas faite pour l'aider à affiner sa pensée.

Les œuvres de Jean-Paul II et des papes récents, les principes élémentaires de logique de Thibeaudau par exemple, pourraient l'aider à se cultiver. Mais il est vrai qu'il récuse en pratique l'autorité doctrinale des papes à partir de Léon XIII…

Il est mûr pour devenir un "bon" franc-maçon (s'il ne l'est déjà).

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