Ces bombardements firent des centaines de milliers de victimes. Il est impossible d'en connaître précisément le nombre. Le bombardement de Nagazaki détruisit entièrement la cathédrale catholique Urakami, œuvre édifiée à l'initiative de deux prêtres français, principal lieu de culte chrétien de l'archipel. Un pur hasard, certainement.
Aucun prétexte ne peut tenter de justifier ces abominations. Les femmes, les enfants, les bébés, les handicapés, les vieillards, les malades furent tous exterminés.
Ces faits sont constitutifs non de crimes de guerre, mais de crimes contre l'humanité.
Voici un des éléments légaux de la définition du génocide par le code pénal français (article 211-1) :
« Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre de membres de ce groupe, l'un des actes suivants : »
7 autres massacres étaient en préparation. Rien, absolument rien, ne peut justifier un crime contre l'humanité. La destruction partielle d'un groupe national est ici évidente et une destruction totale avait reçu un commencement d'exécution qui n'a manqué sa réalisation que pour des raisons extérieures aux actes en préparation.
Aucune poursuite n'a jamais eu lieu contre les responsables et les exécutants du "Projet Manhattan" dont l'objet était la mise sur pied de l'opération de massacre de l'ensemble du peuple japonais. Les crimes contre l'humanité étant imprescriptibles, les poursuites pourraient avoir lieu encore aujourd'hui. (Je suis très réservé sur des poursuites trop éloignées des faits dans le temps).
Au moins la mémoire des responsables de cette abomination devraient être flétrie officiellement.
Cet épisode historique et l'absence de répression font sentir de plus fort la nécessité d'un gouvernement mondial.
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