16.10.13

Exclusions réciproques dans l'Église catholique

Le site "Paix liturgique" publie un texte intitulé POUR NOTRE PAPE FRANCOIS : UNITÉ ET DIVERSITÉ SE CONJUGUENT POUR ÊTRE RICHESSE, dont j'extrais le passage suivant :

« D’autre part, et c’est un point fondamental que nous avons rappelé en de nombreuses occasions (voir notre lettre 356 par exemple), « le problème de la messe ordinaire, c’est qu’elle a un problème avec la messe extraordinaire ». Le désordre essentiel, le péché contre l’harmonie de l’Église, depuis le déclenchement de la « guerre liturgique » au début des années 70, n’est pas dans le fait que des personnes, dites « traditionalistes », se soient adaptées difficilement aux changements, mais dans le fait que ceux qui étaient favorables aux changements aient rejeté en bloc la tradition liturgique. De sorte que la visée profonde du Motu Proprio n’a pas été de tolérer une sensibilité malmenée, celle des « traditionalistes », mais, compte tenu de l’existence d’une situation de disharmonie radicale, à savoir le rejet des racines traditionnelles de la liturgie romaine, de procéder à une véritable restauration de l’ordre théologique et liturgique. Le désordre qui subsiste tient donc à ce qu’un certain nombre de ceux qui sont « pour » la liturgie ordinaire sont radicalement « contre » la liturgie extraordinaire et sa tradition plus que millénaire. Le vrai sens de l’harmonie dans la diversité exige que ceux qui sont « pour » la liturgie ordinaire soient aussi, par sens de l’Église et de la foi, « pour » la liturgie extraordinaire. »
Partie de la chaire de l'église d'Abriès (Hautes Alpes)


Le problème, c'est aussi que beaucoup de partisans de l'usage du misse du Bx Jean XXIII (et de saint Pie V), c'est qu'ils ont un problème avec la liturgie de Paul VI.

Cela ne peut se résoudre qu'en considérant que tous les catholiques jouissent de la liberté religieuse. Personne n'a autorité pour leur interdire l'usage d'un missel édité par un Pape, même décédé. Comme toujours la liberté est valable pour tous et permet seule le respect mutuel. Cela dit, il est vrai qu'en pratique ce sont bien les partisans fanatiques du missel de Paul VI qui peuvent exclure arbitrairement la liturgie sur laquelle ils sont, en pratique, jeté l'anathème. Car ils ont seuls, ou presque, a détenir l'autorité.

À ma connaissance, je suis le seul à le remarquer.

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