17.10.13

Refuser de condamner la France prétendument coupable de la Shoah

Monsieur Bernard-Henri Lévy aurait reproché, à madame Le Pen (qui a une branche de sa famille d'origine juive comme l'a établi un généalogiste) :

« - que, lorsqu’un journal israélien lui demande si elle est prête à dénoncer le régime du maréchal Pétain, elle trouve plus intelligent à répondre que : « absolument pas ! je me refuse à dire du mal de mon pays » (Haaretz, 8.1.2011) ; [...] »


Si condamner le régime de Pétain, c’est de dire qu’il a collaboré sur un pied d’égalité et qu’il était plus extrémiste qu’Adolph Hitler et qu’il a participé à la Shoah, et avec un grand enthousiasme encore, je ne serais pas d’accord non plus. Maintenant si c’est pour dire qu’il a commis des erreurs que la collaboration était une erreur, qu’il n’a pas été toujours juste, c’est une évidence. Mais il ne fut pas le seul à être injuste, les alliés ont bombardé la France tué des femmes, des enfants, des vieillards, détruit des maisons, commis des viols et des exactions etc. et n’ont pas réparé.



Je condamne donc toutes les injustices d’où qu’elles viennent. Les droits de l'homme sont universels, ils n'ont pas été édictés au profit de certains contre d'autres. Nous sommes tous des enfants de Dieu.

Conclusion : je refuse de dire que les Français ont participé à la Shoah, c’est sans doute ce que Mme Le Pen a refusé de confesser et avec raison.

La Shoah et ses chambres à gaz (c’est-à-dire que le régime du sinistre dictateur à moustache transportait les gens sur des milliers de km pour les tuer et que tout le monde le savait), c’est une arme de guerre contre la France et les Français. Je ne veux pas être un traitre à ma patrie.

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