11.1.14

Critique inopérante de « Me Éolas » sur l'ordonnance Dieudonné

Lu sur le blog de monsieur Daoudal une texte de Me Éolas (par ailleurs gauchiste et ultra anti-mariag). En voici un extrait:

« Le Conseil d'Etat admet que si un ministre de l'Intérieur estime que ce que vous allez dire va porter atteinte à la dignité de la personne humaine, il peut vous interdire de le dire. Nous sommes maintenant dans un régime préventif de la liberté d'expression, et c'est une boîte de Pandore qui est ouverte. Dans son ordonnance, le Conseil d'Etat souligne que "l'exercice de la liberté d'expression est une condition de la démocratie". Et quelques lignes plus loin, il commet un attentat contre cette liberté d'expression. »

Pas du tout, car le juge du Conseil d'État n'a pas statué sur une éventualité, mais sur un texte.

"Considérant le spectacle tel qu'il est conçu contient des propos (...)" dit le juge. Donc il statue sur un texte.

"Maître Éolas", comme d'ailleurs sa consœur qui intervient sur un hebdo de gauche, fourvoient leurs lecteurs.

Ce qui est en cause, c'est la République, c'est la Constitution, le Préambule surtout et aussi l'accord de Londres de 1945, et la condamnation de la France par Chirac, par Sarkozy et par Hollande et par... Conseil d'État (arrêt de 2009). Le juge des référés vise ces textes dans sa décision.

La France est coupable de la Shoah, du fait de l'imputation d'actes commis sous la contrainte et présentés comme volontaires par les lois et la jurisprudence française depuis le traître Chirac.

En outre, contester la Shoah, c'est contester la Constitution.

Les "juristes" qui se perdent dans d'autres explications fallacieuses sont complices du régime et des médias qui veulent cacher aux Français que leurs parents étaient des salauds, constitutionnellement des salauds et que ceux qui le contestent se mettent hors la loi...

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=755FEDF7C1843A3FD36290BEDA751D64.tpdjo17v_3?cidTexte=JORFTEXT000020369220&categorieLien=id

Tant que Dieudonné insulte les catholiques français à propos de l'esclavage transatlantique, il n'y a aucun problème. C'est même encouragé pour montrer que les Blancs français catholiques sont des salauds et que l'esclavage préparait la Shoah.

Mais si Dieudonné met en doute un élément de la Constitution (la Shoah)... Là, il est en dehors des limites du discours permis. C'est du "pacte républicain" qu'il s'exclut.

C'est le fameux "pacte républicain" (incarné par la première phrase du 1 du préambule de la Constitution) dont on parle toujours sans le définir jamais, mais il ne faut pas que le peuple le comprenne… il pourrait s'indigner (car cette thèse contredit jusqu'à la thèse gaulliste).

Donc ces juristes soi-disant contestataires sont en réalité complices des mensonges de la caste dirigeante (ENA, ENM, IEP, UMPSFN). Ils le sont par leurs propres mensonges ou du moins (restons bienveillant) leurs propres lectures hâtives et erronées de la décision du sieur Stirn.

Il est certain que le raisonnement du Conseil d'État, de Chirac, de Sarkozy et de Hollande invoque les droits de l'homme et la dignité humaine pour mieux les bafouer. Il y a un véritable tour de passe-passe dans leurs arrêts et dans leurs discours qui aboutit à présenter en coupables des victimes réduites en servitude. À invoquer l'application de l'ordonnance de 1943 pour la contredire. À condamner la thèse historique gaulliste tout en se déclarant gaulliste. Ce sont des joueurs de bonneteau intellectuels.

C'est pourquoi, ils n'ont pas envie que le peuple soit au courant... Il parlent donc par allusion du "pacte républicain", de "dignité humaine" et passé-muscade... Des complices en marge vont critiquer au moyen de motifs inopérants pour jouer aux contestataires... Ils sont profondément complices en réalité.

À noter en marge que le juge de Nantes ne se fondait pas sur un autre raisonnement. Il se fondait sur l'absence de preuve et l'insuffisance du dossier pour annuler la décision du ministre. Le sieur Stirn l'a contredit frontalement. Selon lui, les preuves sont dans le dossier. Peu importe d'ailleurs, ce qui importe est de s'apercevoir que les juges de Nantes et de Paris sont d'accord sur l'essentiel, le fondement "juridique", "légal" de l'interdiction possible par le Préfet.


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