1.1.14

Jean-Paul II (révisionniste (?) demande l'objectivité en histoire

Mon grand-père paternel au moins (pour l'autre je ne sais pas) a participé à la bataille de Verdun où il fut blessé. Il était soldat de 1ère classe (sic). Il a terminé malade (parkinson) soldat de 1ère classe. On m'a dit que son frère, Victor, mon grand-oncle avait perdu les deux jambes à la guerre.



À la minute 28" on peut voir une séquence impressionnante sur les conséquences psychologiques de l'horreur de la guerre (horribles bombardements). Des soldats sont pris de tremblements, de convulsions qui secouent tout leurs corps, leurs jambes ne peuvent plus les porter... C'est le témoignage d'horribles souffrances.

Voici ce qu'enseignait Jean-Paul II à propos de l'histoire :


« 3. La difficulté du pardon ne dépend pas seulement de ce qui nous arrive actuellement. L'histoire porte en elle-même un lourd fardeau de violences et de conflits dont il n'est pas facile de se libérer. Les injustices, les oppressions, les guerres, ont fait souffrir d'innombrables êtres humains, et même si les causes de ces phénomènes douloureux se perdent dans la nuit des temps, leurs effets restent vifs et destructeurs, et ils alimentent les peurs, les soupçons, les haines et les fractures entre des familles, des groupes ethniques, des populations entières. Ce sont là des données de fait qui mettent à dure épreuve la bonne volonté de ceux qui voudraient se soustraire à leur conditionnement. Pourtant, il reste vrai que nous ne pouvons rester prisonniers du passé: pour les individus comme pour les peuples, il faut une sorte de « purification de la mémoire », afin que les maux d'hier ne se reproduisent plus. Il ne s'agit pas d'oublier ce qui est arrivé mais d'en faire une relecture avec des sentiments nouveaux et d'apprendre, par les expériences subies, que seul l'amour construit tandis que la haine engendre dévastations et ruines. A la vengeance mortifère répétée, il faut substituer la nouveauté libératrice du pardon.
Pour cela, il est indispensable d'apprendre à lire l'histoire des autres peuples, en évitant des jugements sommaires et partisans et en faisant un effort pour comprendre le point de vue de ceux qui appartiennent à ces peuples. C'est là un véritable défi, sur le plan pédagogique et culturel aussi. Un défi de civilisation ! Si l'on accepte de s'engager sur cette voie, on découvrira que les erreurs ne sont jamais d'un seul côté ; on verra que la présentation de l'histoire a été parfois déformée, voire manipulée, au prix de conséquences tragiques. »

Il résulte de cet enseignement que le "pacte républicain" est contraire à la paix. La loi Gayssot qui en est une conséquence, est elle aussi un élément de guerre perpétuelle. Comme telles ces dispositions législatives sont contraires au bien commun. "L'œuvre de la justice, c'est la paix." (Saint Augustin)

En effet pour pouvoir juger impartialement, il faut pouvoir discuter, et énoncer librement la vérité historique qui ne peut résulter de l'énonciation contraignante "légale" de faits historiques, surtout lorsqu'une partie de l'humanité est désignée comme coupable et l'autre innocentée de toute faute. La Constitution française est donc contraire à la morale gouvernant la recherche historique et à la présomption d'innocence.

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