21.1.14

« La poigne de l'État de droit »

Invoquer le droit naturel pour mieux le bafouer, c'est ce que fait la première phrase du Préambule de la Constitution, c'est aussi ce que fait la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Cela semble être une règle que se sont faite les relativistes depuis 1943. Car il est évident que les staliniens, au moins eux, ne pouvaient être de bonne foi en proclamant leur attachement aux droits de l'homme.

Voici en quels termes madame Najat Valaud-Belkacem justifie le maintien du remboursement de l'avortement par de l'argent prélevés sur ceux qui sont hostiles à l'avortement:

« Nous n’accepterons aucun recul. (…) Toutes les entraves, toutes les tentatives de remise en cause de ce droit fondamental, toutes les régressions se heurteront à la poigne de l’État de droit. »

Les droits fondamentaux sont des droits attachés directement à la personne humaine. C'est le droit à la liberté religieuse, c'est le droit à la vie, c'est le droit à la sûreté, c'est le droit au mariage...

Faire du droit de ne pas être enceinte au prix de la mort d'un être humain, un "droit fondamental" ne peut être relié qu'au « droit fondamental » d'être délié de la vérité et de n'obéir qu'à sa volonté arbitraire.

Cette volonté arbitraire s'imposera au nom de l'ordre public: c'est la « poigne de fer de l'État de droit ». C'est l'ordre public frelaté.

Invoquer les droits de l'homme pour les bafouer n'est qu'une étape. On aboutira, si Dieu ne fait pas se lever des hommes courageux, transcendant les partis, au service du droit fondé sur la dignité de l'homme, on aboutira et la classe dirigeante y est déjà, à l'arbitraire absolu préparant à l'islam. L'islam, où une tyrannie étatique absolue bafouant la raison, s'impose absolument arbitrairement par la violence et la terreur.

En regard, se dresse l'ordre public de Jésus: vérité, liberté, justice, droits de l'homme. Cet ordre public édifie la paix.

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