1.1.14

Pacte républicain, pacte d'exclusion

On nous rebat les oreilles du "pacte républicain". Ce pacte républicain semble s'incarner dans un texte juridique: le préambule à la Constitution du 27 octobre 1946, faisant partie du "bloc constitutionnel de la Constitution du 4 octobre 1958:

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. »

Ce qui est ne va pas dans ce "pacte républicain", ce n'est pas l'affirmation des droits universels de l'homme, c'est l'exclusion d'une catégorie d'humains de ce pacte.
« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, »

Par ce membre de phrase énonçant des faits historiques, le parti communiste et les communistes en général sont sacralisés, alors que le marxisme (ainsi que tout athéisme cohérent) ne reconnaît aucun droit de l'homme. Je pense que ni les nationaux-socialistes, ni les fascistes, ni encore moins les pétainistes auraient acquiescé au prétendu fait qu'ils avaient tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine. Je ne pense pas non plus que l'athéisme soit la voie vers le respect des êtres humains.

Mais ce n'est qu'une application d'un principe consistant à affirmer les droits universels de l'homme pour, en réalité, mieux les bafouer. D'où la condamnation extra-judiciaire d'une partie de l'humanité, d'où aussi l'avortement, d'où la dénaturation du mariage, d'où la loi Gayssot, d'où la déclaration de culpabilité légale de certaines personnes morales, d'où la responsabilité pénale des personnes morales... Toutes choses opposées aux droits universels de l'homme.

Car la loi étant une disposition de la raison édictée en vue du bien commun ne peut contenir d'affirmations sur des événements pour affirmer et ordonner d'affirmer la culpabilité d'une catégorie d'humains et par conséquent les exclure des droits universels de l'homme (présomption d'innocence) et du droit à un procès équitable (de leur vivant) et du droit à leur réputation (s'ils sont morts). La prétendue loi dans ce cas n'est plus ordonnée au bien commun.

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