5.2.14

5 février journée nationale de prévention du suicide




Puis dans l'État, respectons la devise française: Liberté, égalité, fraternité.

Commençons donc par exiger la suppression des comités "maîtres-penseurs" pour redonner confiance en eux, en leurs jugements aux êtres humains.

J'ai connu un ancien avocat qui s'est suicidé à la suite d'une décision de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence. Telle que je connais la magistrature, je ne sais si cette décision n'avait pas été "téléphonée"... pour être tout à fait sincère, j'ai un doute...

La décision défavorable ne fut sans doute que la "goutte d'eau qui fit déborder le vase."

Je me souviens que quelques mois avant son suicide à la soirée des avocats, il avait tenté de me parler et m'avait dit des paroles aimables en me parlant sur ma situation familiale, comme on ne me parlait jamais (il parlait franchement). Étant lefebvriste à l'époque, j'avais coupé court, car je pensais que je ne pouvais communiquer (le lefebvrisme fragmente l'humanité, comme l'islam) ; de plus, pour moi, il était bien plus heureux que moi. Il parait qu'un professeur de philosophie de lycée Thiers de Marseille enseignait à ses élèves lors du dernier cour de l'année « Souvenez-vous que les gens vous paraîtront toujours plus heureux qu'ils ne le sont en réalité. »  Quand j'ai appris son suicide, j'ai regretté (et je regrette encore) de ne pas lui avoir parlé... Mais un ancien avocat, haut fonctionnaire territorial... comment deviner qu'il songeait au suicide ?

Soyons donc très délicats envers tous, usons de fraternité universelle.

Rappelons-nous que nous avons été appelés à la vie sans notre consentement, que nous ne devons la quitter qu'à l'appel de Celui qui nous a appelé, quelque pénible qu'elle soit.

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