12.2.14

Condamnation judiciaire violant les droits de l'homme (affaire Dieudonné)

Rappelant le "contexte plus général des déclarations" de Dieudonné, "dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure, diffamation et provocation à la haine antisémite", le juge

La justice française a rendu une ordonnance contre Dieudonné M'bala M'bala au sujet de sa vidéo 2014 sera l'année de la quenelle. Voici ce que l'on peut lire sur le site de l'Express à ce propos:


« Marc Bailly [le magistrat qui a rendu l'ordonnance] a estimé qu'il "ressort bien de cette formulation (...) une contestation" de crime contre l'Humanité. Dans son ordonnance, le magistrat considère que "l'humour invoqué" par la défense de Dieudonné "n'apparaît que comme le moyen de véhiculer publiquement des convictions en "testant les limites de la liberté d'expression" - en l'espèce dépassées - et non comme le ressort d'un sketch comique et provocateur dont les excès pourraient être admis". »

On déduit un délit d'une simple proposition de rendez-vous. Le magistrat déduit des condamnations passées du Pr. Faurisson l'interdiction de proposer de discuter avec lui.

La "justice" française va très loin dans le mépris de l'ordre public, de la présomption d'innocence et de l'égalité des êtres humains. Cela confirme que nous ne sommes pas dans un État de droit.

La loi Gayssot est d'ailleurs contraire à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen:

« [ La loi ] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. »

Il ne peut donc y avoir de présomption de culpabilité encore moins de déclaration irréformable de culpabilité pour une catégorie d'humains. La loi est la même pour tous, sinon, ce n'est plus une loi.

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