22.2.14

La doxa maçonnique sur le Salon beige (à propos de Jules II)

La doxa anti-catholique s'étale sur le Salon beige :

« Giuliano della Rovere, né le 5 décembre 1443, fut élu pape de 1503 à 1513 sous le nom de Jules II (en latin Julius II). Il veut faire de l'État pontifical une grande puissance, ce qui lui vaut le surnom de Jules César II par ses admirateurs. Pour cela, il n’hésitera pas à utiliser les armes spirituelles contre ses ennemis du moment et à participer personnellement aux campagnes militaires de ses armées en tant que général en chef. Il rétablit son autorité sur les États de l'Église, oblige César Borgia à restituer ses forteresses, à l'Italie. Sous son pontificat, Jules II convoqua le Ve concile du Latran, créa la Garde suisse en 1505, posa la première pierre de l'actuelle basilique Saint-Pierre de Rome, que commence Bramante, fit de Raphaël son peintre favori, favorisa également Michel-Ange, qui peignit les grandes fresques de la Sixtine. »

Comme tous les textes maçonniques ou para-maçonniques, ce texte décrit un pape comme un pur machiavélien qui utilise les « armes spirituelles » dans des buts purement humains de puissance et de gloire humaine. Jules II aurait donc été un monstre, épris de richesse, de puissance et de beaux-arts favorisant ses artistes favoris (aurait-il été homosexuel ?)

Un simple oubli sans doute, Jules II réunit le cinquième concile du Latran en 1512.

Voici ce qu'on trouve sur le site magnificat à propos du dernier acte du concile:

« Ve Session. Cette session fut tenue le 16 février 1513, et l'on y décerna de la part du pape et du concile, des peines très sévères à l'effet d'empêcher la simonie dans le futur conclave. Cent trente-cinq prélats, ou cent trente-cinq mitres, comme parlent les actes, assistèrent à cette session, et ce fut la dernière du vivant de Jules II. Elle se termina par la lecture d'une lettre du pape malade, où il rappelait les deux affaires remises à des commissions spéciales, la réforme détaillée de la cour romaine, puis la discussion et le jugement à intervenir sur la pragmatique sanction de France. Et pour que cette dernière affaire se traitât avec toute la maturité convenable, il voulut qu'on citât de nouveau les fauteurs de la pragmatique à comparaître devant le pape et le concile, afin d'y produire les raisons qu'ils prétendaient avoir de la soutenir. Tous les Pères, sans exception, approuvèrent la proposition du pape. »

Ce pape lutta donc contre le luxe et les mœurs relâchés, il lutta aussi pour les droits de Jésus-Christ et par conséquent de son vicaire contre les gallicans hostiles à la liberté religieuse.

Jules II était un héros et un saint attaqué par les puissances européennes en voie de laïcisation par refus d'obéissance au pape.

Le Salon beige n'est parfois qu'une courroie de transmission anti-catholique, anti-Christ-Roi.

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