22.5.14

Pour Robert Faurisson, derrière la Shoah: l'Église

Le Pr. Faurisson se prétend un homme d'exactitude, mais pas de vérité. Il n'aime pas ce mot, pourtant d'usage banal. Comme les francs-maçons n'aiment pas ce mot. Passons sur la contradiction du discours puisque l'exactitude suppose la vérité.

Autre point qu'il partage avec les francs-maçons c'est la diffamation de l'Église.

Sur son blog, il ressasse les hoax selon lesquels l'Inquisition condamnait au bûcher ou que Giordano Bruno fut torturé puis brûlé. Ce n'est pas l'Inquisition (qui ne s'intéressait qu'aux baptisés), ce sont les tribunaux civils qui, au vu des sentences de l'Inquisition, condamnaient à la peine de mort. Les tribunaux civils, instrument de l'État, État par définition laïc, voulaient que leur société restât parfaitement chrétienne, comme c'est la liberté collective d'une société de l'être. Quant à Giordano Bruno, il ne fut pas brûlé à Rome en 1600.

Dans une vidéo, le même professeur Faurisson, un brin cabotin, fait un exposé sur le mot "unreliable" :

http://youtu.be/0v7RtL0TYPA (vers 5 mn)

Unreliable signifierait que c'est "de la m...". Or, dans le droit anglo-saxon, le mot unreliable semble avoir un sens juridique technique. Le tribunal déclarerait un moyen de preuve "unreliable", c'est-à-dire sans valeur, non-concluant. Dès lors, le tribunal, du fait de sa décision sur ce moyen de preuve, enjoint au jury de n'en pas tenir compte, sous peine de sanctions pour les jurés qui auraient, au mépris de la décision de la juridiction, statué en tenant compte de cet élément de preuve. Donc, si un historien déclare un élément de preuve unreliable, il signifie, dans un sens non-technique que cette preuve est de peu de valeur, peu convaincante. Ce mot n'a dans le langage courant pas la même portée que dans le droit judiciaire pénal.

Monsieur Faurisson est un passionné.

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