10.1.15

Catastrophiques conditions d'hygiène et d'approvisionnement dans l'Allemagne de 1945

Le docteur Broszat a écrit (cité par le Pr. Faurisson) :

« Des centaines de milliers de détenus, qui périrent à Dachau ou dans d'autres camps de concentration situés à l’intérieur des frontières de l'ancien Reich, furent victimes avant tout des catastrophiques conditions d'hygiène et d'approvisionnement : rien que dans les douze mois allant de juillet 1942 à juin 1943, 110.812 personnes moururent de maladie et de faim dans tous les camps de concentration du Reich, d'après les statistiques officielles de la SS. »

Ces faits posent le problème de la guerre d'extermination poursuivie par les alliés contre le peuple allemand. J'ai moi-même connu une famille de trois enfants allemands qui en fait étaient cinq. Les deux enfants nés pendant la guerre étaient morts des privations selon le témoignage de la mère de famille.

De nombreux catholiques, protestant, juifs, de nombreux socio-démocrates, libéraux, communistes sont morts du fait de ces bombardements.

En effet, ces bombardements empêchaient le ravitaillement en nourriture, en médicaments. Les bombardements faisaient mourir directement et indirectement (privations diverses). Ils constituaient le crime de « génocide » (je ne suis pas d'accord avec cette notion absurde, mais je l'emploie parce qu'elle fait partie de la doxa juridique). Ces bombardements étaient anglo-américains et gaullistes, donc ils ne faisaient pas partie des crimes entrant dans la compétence du Tribunal militaire « international » (en réalité, comme le fait observer le Pr. Faurisson, c'était un tribunal allié). Pourquoi n'en font-ils pas partie ? Parce que ce tribunal qui fonde l'ordre public de 2015 n'était institué pour « juger » un seul camp, qu'une catégorie spécialement désignée de l'humanité en raison de ses opinions politiques, voire de son appartenance ethnique.

Les juges qui « jugeaient » étaient du même camp que ceux qui avaient commis ces crimes abominables. Juges et parties, ils avaient intérêt à juger que ces morts et ces disparitions innombrables, dus directement ou indirectement aux bombardements étaient imputables à l'ennemi. Or les droits de l'homme exigent du procès équitable. Sans procès équitable, pas de sentence valable.

Aucun commentaire: