20.3.15

Dieudonné condamné pour « apologie du terrorisme » : « Mané, Thécel, Pharès. »




La condamnation pénale comporte une stigmatisation du condamné, elle comporte sa mise à l'écart de la société. Il faut donc une proportion entre l'acte et la peine. La répression de certains actes répréhensibles est illicite. Il ne suffit qu'une parole soit qualifiée d'"insupportable" pour qu'elle mérite la prison.

D'autant que Dieudonné a toujours condamné la violence. Il a donné une explication (qu'il n'était pas obligé de donner) dans laquelle il expliquait qu'en déclarant "Je suis Charlie Coulibaly", il n'approuvait pas les assassinats de début janvier 2015.

Charlie Coulibaly n'existe pas et n'a jamais existé. Dieudonné ne faisait donc pas l'apologie de l'action que la rumeur impute à Améy (et pas Charlie) Coulibaly.

Amédy Coulibaly n'a jamais été condamné. Il n'a même jamais été entendu par la police. En revanche, on peut voir dans une vidéo qu'il (du moins la personne que l'on dit être lui) fut lâchement assassiné par des hommes en noir. Cet acte de lâche assassinat n'est pas poursuivi par la "justice" française. Je suis d'ailleurs le seul, à ma connaissance, à dénoncer cet assassinat.




« Dn 5,1. Le roi Baltassar fit un grand festin à mille des grands de sa cour, et chacun buvait selon son âge.
Dn 5,2. Le roi, déjà pris de vin, ordonna qu'on apportât les vases d'or et d'argent que son père Nabuchodonosor avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi, ses grands, ses femmes et ses concubines s'en servissent pour boire.
Dn 5,3. Alors on apporta les vases d'or et d'argent qui avaient été enlevés du temple de Jérusalem, et le roi, ses grands, ses femmes et ses concubines s'en servirent pour boire.
Dn 5,4. Ils buvaient du vin et ils louaient leurs dieux d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.
Dn 5,5. Au même instant apparurent des doigts et comme la main d'un homme qui écrivait en face du candélabre, sur la paroi du mur de la salle royale, et le roi voyait les doigts de la main qui écrivait. 
Dn 5,6. Alors le visage du roi se changea, et ses pensées le troublèrent, et les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se choquaient l'un l'autre.
[On convoque alors Daniel pour qu'il donne l'interprétation de ces mystérieuses inscriptions]
« Dn 5,25. Or voici l'écriture qui a été tracée: Mané, Thécel, Pharès.
Dn 5,26. Et voici l'interprétation de ces mots. Mané: Dieu a compté ton règne et y a mis fin.
Dn 5,27. Thécel: tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger.
Dn 5,28. Pharès: ton royaume a été divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses. »


Traduction Fillion site magnificat.ca

Le juge ne doit pas être léger lorsqu'il condamne un homme. 

Qu'ils s'enivrent vite nos magistrats du vin frelaté de la tyrannie dans les coupes de la justice impartiale respectueuse des droits de l'homme. Cela ne durera pas: « Mané, Thécel, Pharès. »

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