20.3.15

Sur les redditions sans condition exigées en 1945 (commentaires d'une vidéo de monsieur Reynouard)




Je ne suis pas d'accord sur le fond avec Vincent Reynouard, d'abord je ne suis pas nationaliste, ensuite je ne suis pas socialiste enfin je considère Hitler comme un provocateur porté au pouvoir par les USA.

Monsieur Reynouard, qui se prétend Juif, a déjà séjourné en prison pendant 9 mois environ pour délit d'opinion. Il mérite donc notre compassion. Il ne faut pas que cela se renouvelle.

En outre, on ne peut faire semblant d'ignorer les discours de monsieur Reynouard car ils constituent de véritables départs de réflexion de libération des tabous, de libération de l'hystérie qui règne universellement depuis 1941 environ.

Voici le commentaire que j'ai posté sur youtube sous sa vidéo:


Vous dites exiger la reddition sans condition, c'était le droit des US ! Pensez-vous vraiment qu'il soit juste qu'un peuple exige qu'un autre peuple se soumette à lui sans condition ce qui signifie l'anéantissement de la souveraineté de l'État ennemi, c'est-à-dire de l'organisation juridique de la nation ennemie ? Franchement je me pose la question au point de vue du droit des peuples (droit des gens) et de l'ordre public international. Cela me semble plutôt ressembler à la loi du plus fort qu'au droit.


Voici ce qu'enseigne le Compendium de doctrine sociale au sujet du droit des nations :

« d) Droits des peuples et des nations
157 Le domaine des droits de l'homme s'est élargi aux droits des peuples et des nations: 325 de fait, « ce qui est vrai pour l'homme l'est aussi pour les peuples ».326 Le Magistère rappelle que le droit international « repose sur le principe de l'égal respect des États, du droit à l'autodétermination de chaque peuple et de leur libre coopération en vue du bien commun supérieur de l'humanité ».327 La paix se fonde non seulement sur le respect des droits de l'homme, mais aussi sur celui des droits des peuples, en particulier le droit à l'indépendance.328
Les droits des nations ne sont rien d'autre que « les “droits humains” considérés à ce niveau spécifique de la vie communautaire ».329 La nation possède un « droit fondamental à l'existence »; à « garder sa propre langue et sa culture, par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j'appellerai sa “souveraineté” spirituelle originelle »; à « mener sa vie suivant ses traditions propres, en excluant naturellement toute violation des droits humains fondamentaux et, en particulier, l'oppression des minorités »; à « construire son avenir en donnant une éducation appropriée à ses jeunes générations ».330 L'ordre international requiert un équilibre entre particularité et universalité, que toutes les nations sont appelées à réaliser; leur premier devoir est de vivre dans une attitude de paix, de respect et de solidarité avec les autres nations? »

Une nation a donc droit à la vie, elle a droit à l'indépendance et à ne pas être réduite à quia. Cela me semble incompatible avec l'exigence de la reddition sans condition. Les US n'étaient donc libres d'exiger la reddition sans condition, ni du Reich, ni du Japon.


D'autre part, vous dites "nos actes nous suivent". Mais c'est ce qui est écrit dans l'Apocalypse à cette nuance près que ce sont les actes bons qui nous suivent, pas les mauvais que la Miséricorde, si on le lui demande, ignore. Cela dit, il est vrai que l'homicide est souvent suivi dès ici-bas du suicide de l'auteur ou de sa mort violente par homicide volontaire ou de son exécution par l'autorité. C'est pourquoi je vous approuve lorsque vous refusez tout homicide, y compris l'avortement.

« 13 Alors j’ai entendu une voix qui venait du ciel. Elle disait : « Écris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! »

http://www.aelf.org/bible-liturgie/Ap/Livre+de+l%27Apocalypse/chapitre/14

Cela dit bravo pour votre vidéo si instructive qui ne laisse pas indifférent et provoque à des réflexions sur des sujets profonds et tabous. Vous ne méritez pas d'aller en prison. Vous êtes un aiguillon pour la réflexion, donc pour le progrès de l'esprit humain.

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