4.8.15

Inversion des valeurs: l'assassinat, oui, la peine de mort, non ! (François Léotard)

Via Nouvelles de France:


François Léotard : "Il y a un monde occulte... par cdmanon


Selon wikipedia la carrière politique de François Léotard s'est  peu à peu arrêtée à partir des décès par morts violentes de l'affaire Yann Piat-Saincené.

Dans cette interview monsieur Léotard expose avec un grand cynisme l'idéologie actuellement dominante. D'une part l'avortement est autorisé, subventionné et encouragé, d'autre part la peine de mort pour assassinat est interdite enfin les assassinats par des fonctionnaires en "mission" sont avoués avec fierté. (Voir aussi les tueurs de la République auxquels j'ai consacré quelques posts et celui-ci en particulier intitulé Le crime comme moyen du pouvoir politique).

Ce qui conduit monsieur Léotard à se vanter d'avoir ordonné aux fonctionnaires-assassins de tuer des "tueurs d'enfants" (quelles garanties que ce soient des "tueurs d'enfants" ? Aucune sinon la valeur de la parole de monsieur Léotard)

Les innocents dans le ventre de leurs mères et les innocents car présumés innocents sont tués sur ordre du pouvoir, et les assassins sont protégés contre la peine de mort (affaires des "réfugiés" et autres "demandeurs d'asile" jugés assassins dans leurs pays et protégés par la soi-disant Cour européenne des droits de l'homme) Verser des larmes de crocodiles sur les assassins et se vanter d'être un assassin, c'est sans doute là le paradoxe et l'explication de cette doctrine "morale".

II

Monsieur Léotard prétend qu'environ 60 000 personnes disparaissent chaque année. En réalité, il faut distinguer entre les "disparitions" qui se résolvent par la réapparition de la personne disparue au bout de quelques jours, les disparitions de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de maladies analogues d'une part et les vraies disparitions inquiétantes. Ce chiffre n'a donc aucune valeur.

Ma fille Hélène est morte, victime d'un incendie qui ne fit l'objet d'aucune enquête sérieuse. Elle n'a pas disparu. Elle est morte du fait de... On ne sait pas et "on" n'a pas cherché à savoir.

L'écroulement de l'État de droit est manifeste: les assassins sont protégés de la mort, les embryons et les fœtus sont livrés aux assassins dits "médecins". L'acte d'avortement est mis par l'État à la charge de tous les citoyens. Les assassinats d'État sont avoués et glorifiés. L'État est devenu une grande bande de brigands.

Historiquement l'État de droit, qui n'a jamais été parfait, s'est effrité à partir de environ 1944 et s'est effondré à partir du deuxième règne gaulliste (1958).

C'est donc l'instauration de l'État de droit qu'il faut demander.

Cela commence par la prise de conscience que toute autorité vient de Dieu et qu'en conséquence celui qui détient l'autorité doit l'exercer avec dignité se refusant à tout mensonge et à tout homicide hors les cas légaux de peine de mort (après jugement avec toutes les garanties judiciaires).

Il doit le faire en se souvenant qu'il ne porte pas l'épée en vain et que cette épée maniée légalement peut se retourner contre lui.

Saint Paul rappelle cette vérité:

« Rom 13,4. Car le prince est le ministre de Dieu, pour ton bien.  Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée. En effet, il est le ministre de Dieu pour Le venger, en montrant Sa colère à celui qui fait le mal. »

Vérité déjà énoncée ou plutôt rappelée par Jésus-Christ en saint Matthieu (voir mes précédents posts évoquant ce sujet) :

Mt 26,52. Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée.

Une épée peut tuer. L'épée maniée par le pouvoir ne doit tuer ni des innocents, ni des présumés innocents. Passé cette limite, il n'y a plus de pouvoir. Il y a assassinat et barbarie.

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