16.8.15

Le Bon Samaritain, le spolié et les juges français

La parabole du Bon Samaritain raconte l'histoire d'un juif qui circule à pied sur la route entre Jericho et Jérusalem. Ils tombe sur une bande de brigands qui le vole et le roue de coups. Alors qu'il est ignoré par ses coreligionnaires dont certains chargés d'un service surnaturel (prêtre et lévite), un Samaritain (un schismatique, un hérétique et un sang mêlé) passe par là et voit ce juif gisant par terre. Il descend de sa monture, soigne les blessures dans l'urgence, puis met le blessé sur sa monture, l'amène à l'auberge, demande à l'aubergiste de prendre soin de lui et avance les frais dus pour les soins et assure l'aubergiste qu'il paiera ce qu'il faudra si les frais dépassent la somme remise en avance. La conclusion de Jésus est que celui qui est vraiment le prochain du juif roué de coups, c'est le Samaritain hérétique et schismatique. C'est lui qu'il faut aimer, si je comprends bien (Lc 29,37).

Luc est considéré comme le secrétaire de la Sainte Vierge sous la dictée de laquelle il écrivit son évangile.

Ânesse gravide


Voici un extrait de l'interprétation de cette parabole par Benoît XVI (trouvée chez Daoudal):

« Au Moyen Âge, les théologiens ont compris les deux indications que donne la parabole sur l'état de l'homme brutalisé comme l'expression d'une dimension anthropologique fondamentale. Il est dit de la victime de l'attaque qu'elle a été d'une part dépouillée, spoliée (spoliatus), d'autre part rouée de coups et laissée à moitié morte (vulneratus). Les scolastiques rapportaient cela à la double dimension de l'aliénation de l'homme. Il est spoliatus supernaturalibus et vulneratus in naturalibus, disaient-ils, c'est-à-dire spolié de la splendeur de la grâce surnaturelle qu'il avait reçue en don, et blessé dans sa nature. C'est bien une allégorie, et elle dépasse, c'est certain, le sens littéral des mots. Mais il s'agit tout de même d'une tentative pour préciser la nature de la double blessure qui pèse sur l'histoire de l'humanité. »

Je suis moi-même spolié par ma famille des biens que m'avait conférés la nature. Les magistrats ont fini le travail. Je suis en outre outragé dans ma réputation. La cour d'appel de Rennes m'a condamné à une amende pour procédure abusive alors que je tentais d'empêcher que l'on me spolie des biens que m'avait laissés ma fille morte dans des conditions inexpliquées. Auparavant on m'avait spolié de mon droit-devoir d'élever mes enfants en m'outrageant dans ma réputation.

Une nature devenue difficile après le péché originel


De même que pour la mort de ma fille décédée dans des conditions inexpliquées je pensais avant que cela ne m'arrive : "Perdre une enfant: ça n'arrive qu'aux autres ! Être diffamé par ceux qui doivent punir les diffamations ? - Impossible !". Pensez ! Une affaire d'homicide inexpliquée, impensable voyons ! Des catholiques intégristes sont des modèles de vertu et de justice, pensais-je naïvement. Non ! l'expérience est là pour le prouver, les catholiques intégristes, certains du moins, peuvent collaborer avec les francs-maçons et agir comme des possédés. On peut les acheter pour commettre le mal contre les droits naturels d'un père ! Les magistrats par influence et haine idéologique peuvent agir plus bassement que des voyous.

« Et qu'aimes-tu donc extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! » (Baudelaire, Poèmes en prose)


Le démon a spolié l'homme des biens surnaturels que Dieu lui avait conférés gratuitement. Il est d'autre part, blessé dans sa nature. C'est-à-dire que son intelligence est affaiblie et sa volonté souvent défaillante. Mais le Christ vient tout réparer. Par l'Esprit-Saint il répare notre volonté et notre intelligence et nous restitue les biens dont les démons nous avaient spoliés. Au milieu d'incroyables tribulations gardons et augmentons notre espérance en Jésus unique espérance !

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