14.8.15

Monsieur Reynouard propose de risquer la prison




Le vrai problème n'est pas un problème historique. Le problème est institutionnel et juridique. Une fois ce problème résolu, le problème historique pourra être débattu sereinement.

Je l'ai déjà montré dans différents posts.

Quant à moi, je ne peux me lancer dans une action qui me conduira probablement en prison. Plusieurs révisionnistes français furent incarcérés et depuis se taisent. Je ne pense pas que leur attitude soit uniquement motivée par la lâcheté. Sortir de la tranchée pour se faire hacher par les mitrailleuses n'est pas un acte raisonnable, alors que dans le même temps on laissera perdurer une situation injuste en passant à côté du combat efficace qui est la dénonciation de l'ordre public de 1943 et la lutte pour les droits de l'homme.

Je lisais ce matin sur le site Jeune Nation une déclaration de monsieur Sidos, une déclaration découvrant une idéologie proche de la vôtre: le bien commun est conçu comme un Moloch dévorant les hommes. C'était semble-t-il la conception de Hitler et la conception des abortistes et des écologistes fous. Alors que le bien commun tient compte de la destinée transcendante de l'homme. La destinée transcendante et individuelle de l'homme transcende le bien commun social.

Le vrai espoir consiste en une réconciliation générale, pas dans une provocation de nos ennemis judiciaires à faire le mal (envoyer des innocents en prison, les spolier, se parjurer). Cette réconciliation ne peut se faire que par la lutte contre l'ignorance morale et juridique.

Toujours bien réfléchir avant d'agir, car souvent on est dans l'erreur parce que l'on a raison... Le vertige de se vouloir  courageux peut conduire à des erreurs. D'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec Lanza Del Vasto: la prison est une peine destinée à la réparation par la peine, la souffrance. La société inflige une peine pour la rédemption du coupable et la réparation du tort causé par l'infraction. Mystère insondable pour le positiviste qui rejettera cette idée parce que la réparation ne se compte pas. Elle est de l'ordre métaphysique.

Les magistrats et le législateur emploient la peine de prison perversement ? C'est une autre question. Dénonçons leur perversité au moyen d'arguments valables ! C'est là que réside le combat instructif valable pour tous y compris nos ennemis, justement parce que c'est un combat pour le bien COMMUN, commun à tous, qui n'exclut personne.

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