24.9.15

Je n'ai pas la foi dans les médias, c'est grave mon Père ?

Lu sur Riposte catholique: Pèlerinage pour le climat:

Le bien commun n'est pas un bien dont chaque individu jouit à titre exclusif. Le bien commun, c'est la justice. Ainsi le texte de François lorsqu'il demande de « tirer les conséquences de la destination commune des biens de la terre » comme si les ressources de la terre étaient un bien commun alors qu'elle ne peuvent être qu'un bien particulier (utiliser un litre de pétrole est mon bien particulier), c'est l'organisation juste de la répartition qui est un bien commun ! Si je mange tel sandwich, c'est mon bien exclusif et particulier. Organiser la société pour que chacun puisse manger à sa faim, c'est le bien commun.

Bassin d'Arcachon, la plage déserte,  l'océan et le ciel: où est la surpopulation ?


Le dérèglement climatique ? Moi je ne vois pas. Il fait chaud en été et froid en hiver. Il faut donc avoir la foi pour voir le dérèglement climatique. Pas la foi en Dieu, no ! La foi en les médias et les "scientifiques" lesquels ne sont d'ailleurs pas unanimes (donc la foi en certains "scientifiques" arbitrairement choisis par le pape). Le problème c'est que je n'ai pas la foi (en les médias ni en les scientifiques choisis par eux). Alors fichez-moi la paix svp avec mes convictions rationnelles !

Pour moi le véritable problème sont les élucubrations "écologiques" qui se parent frauduleusement du prestige de la science et encouragent à la haine de l'homme, à la haine du progrès technique et du progrès intellectuel, à l'avortement, à la contraception, à la limitation des naissances, à la prolifération des animaux nuisibles, à la culpabilisation perverse de l'homme etc. Ces croyances absurdes battent en brèche le "très grave devoir" (Paul VI) des gens mariés. Dieu en effet les a chargés de perpétuer l'espèce.

D'ailleurs si Dieu revendique la propriété de la terre (Lévitique 25,23 cité par François 67 in fine : « La terre ne sera pas vendue avec perte de tout droit, car la terre m’appartient, et vous n’êtes pour moi que des étrangers et des hôtes »), Il nous désigne comme locataires avec les droits qui en découlent.

La traduction authentique de la Vulgate est la suivante:
« Terra quoque non veniet in perpetuum quia mea est et vos advenae et coloni mei estis.
(Saint Jérôme)

« Lv 25,23. La terre ne se vendra donc point à perpétuité, parce qu'elle est à Moi, et que vous y êtes comme des étrangers à qui Je la loue. »
(traduction Fillion)

Ce que je traduis:

"Que la terre ne se vende pas à perpétuité parce qu'elle est à Moi et vous, vous êtes de passage et mes fermiers" 

Nous mourrons tous, nous sommes donc de passage. "Nous sommes tous des locataires." Aimait à dire mon père.

C'est-à-dire qu'en ce qui concerne l'exploitation de la terre nous, les hommes, sommes considérés comme des fermiers, responsables comme fermiers de l'exploitation du bien-fonds. Le fermier doit un loyer dont le paiement ne se conçoit que par la mise en valeur et, dans la mesure de l'ordre public et du contrat de fermage, la libre disposition du bien. Nous ne sommes pas "que des étrangers et de hôtes" selon la traduction frelatée utilisée par François. Dieu traite l'homme avec un grand respect (Rerum novarum), Il ne le traite pas avec mépris.

Que le clergé commence par respecter la liberté de conscience et de pensée des fidèles en ne choisissant pas arbitrairement entre les partis en présence, et pire, voire atroce, abuse de son prestige pour imposer des "vérités" absurdes et partisanes, voire perverses ! Il augmente ainsi les angoisses du peuple.

Attention ! Ne pas tout rejeter sous prétexte que nous ne pouvons que nous plaindre de l'arbitraire des textes de François. François garde son charisme et ses droits de pape dès qu'il traite des questions de mariage par exemple ou de gouvernement de l'Église. Sérions les problèmes.

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