2.12.15

Plutôt que la tolérance, la fraternité

Le pape François nous a habitués à des discours débraillés, parfois absurdes et ridicules, voire incompréhensibles, pleins d'injures arbitraires pour l'Europe. Ce sont des discours inspirés de la propagande trotskiste élaborée à New-York et dans les cercles du pouvoir sionisto-américain... auxquelles s'ajoute le jésuitisme (à différencier de l'authentique esprit de saint Ignace).

Mais au milieu de cet écoulement nauséabond on peut parfois trouver des choses intéressantes.

Tenez par exemple:

« Siamo tutti figli di Dio, abbiamo lo stesso Padre. E in questo senso, si deve fare una politica di unità, di riconciliazione… - e una parola che non mi piace, ma devo usarla - di tolleranza, ma non solo tolleranza, convivenza, amicizia! »

Je me permets de traduire ainsi:

« Nous sommes tous fils de Dieu, nous avons le même Père. Et en ce sens, il faut faire une politique d'unité, de réconciliation... - et, un mot qui ne me plaît pas, mais je dois l'utiliser - de tolérance, mais pas seulement tolérance, coexistence, amitié ! »


Il n'a pas vu ou a fait semblant de ne pas voir que le terme de "tolérance" avait été détourné de son sens par la propagande maçonnique et relativiste. Mais il dit tout de même que le mot de tolérance ne lui plaît pas. On comprend qu'il ne lui plaît pas dans le sens qu'il a acquis. Car la tolérance est bonne, elle est une vertu de l'autorité. Elle dépend de la prudence. (Voir le Traité de Régis Jolivet)



Pour ajouter de la largeur et de la profondeur, il aurait pu compléter son discours par le terme de « fraternité ». Le message serait devenu spécifiquement chrétien (et juif). Car si nous avons le même Père, nous sommes tous frères. Nous devons donc cultiver la fraternité universelle (sans en exclure les "nazis").

Le bon point c'est qu'on peut interpréter le discours de François en un sens valable. En effet, François peut sembler désapprouver le terme de « tolérance » pris dans son sens - frelaté - le plus courant aujourd'hui. C'est-à-dire de positionnement moral à extension universelle niant la vérité de l'ordre public et de la liberté.

Plutôt que de tolérance, qui a un sens technique spécifique à l'exercice de l'autorité (alors que la maçonnerie voltairienne l'emploie dans un sens universel en vue d'imposer le relativisme), plutôt que de tolérance parlons-donc de fraternité universelle.

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