29.2.16

Le docteur Dor annonce sa retraite et sa succession



Étant de Marseille et ayant dans mes ancêtres une Dor, je suis peut-être apparenté au docteur.

Émouvante vidéo de cet homme si sincère et homme de foi et de raison.

Le délit d'entrave à l'avortement est encore une absurdité et marque du "tout pénal" de la société.

Voici la rédaction actuelle de ce texte répressif:

Article L 162-15 du code de la santé publique:
« Sera puni d'un emprisonnement de deux ans [*durée*] et d'une amende de 30 000 F [*montant*] (1) ou de l'une de ces deux peines seulement le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher une interruption volontaire de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 162-3 à L. 162-8 :
- soit en perturbant l'accès aux établissements visés à l'article L. 162-2 ou la libre circulation des personnes à l'intérieur de ces établissements ;
- soit en exerçant des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans ces établissements ou des femmes venues y subir une interruption volontaire de grossesse. »

L'avortement est la seule activité qui motive ainsi la répression spéciale de certains actes qui lui sont indirectement opposés. C'est un attentat contre l'égalité, car les autres activités ne sont pas protégées ainsi. La fraternité demande aussi la miséricorde. Elle est aussi violée.

Ce texte viole aussi la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen:

«Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.  »

Or la loi dont les termes sont imprécis "tout acte d'intimidation" est nulle. Il est impossible de l'appliquer légalement.

La abortistes parlent toujours de "droit fondamental", mais les droits fondamentaux ne distinguent pas selon le sexe: ils sont universels. De plus un droit est opposable universellement, or ici c'est un droit qui n'est opposable à personne, sauf à l'enfant porté par la mère. Enfin, il ne peut y avoir de droit de tuer. Les droits de l'homme sont un bloc, nul ne peut en violer un en vertu d'un autre droit. Article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme:

« Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »

Il n'y a pas de droit à ne pas être enceinte contre le droit à la vie.

Migrants ou réfugiés ?

Lu sur le Forum catholique sous la plume de "Fidelis":

« S'il s'agit de réfugiés, le traitement du problème est du ressort du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR). Cet organisme doit établir les camps nécessaires avec ravitaillements, soins... et prévoir le retour des intéressés dès que la situation le permettra. C'est cela la mission de l'UNHCR et on a pu le vérifier dans d'autres situations parfois plus dramatiques (conflit en ex-Yougoslavie en particulier). C'est d'ailleurs extraordinaire (mais est-ce voulu et concerté?) qu'aucune des nations concernées n'ait encore saisi le Conseil de Sécurité de l'ONU à ce sujet?

Si l'on parle de "migrants", tout pays est en droit d'interdire, par tous les moyens disponibles, le franchissement de ses frontières à ce qui ne sera qu'une masse d'immigrés clandestins, donc hors la loi, devant être expulsés. (…) »

Il est vrai que le statut de "migrant" est différent de celui de "réfugié". Le migrant n'a pas droit à venir s'installer dans un pays autre que le sien s'il n'y est pas autorisé.

Un réfugié doit être reçu parce qu'il est pratiquement chassé de chez lui (danger grave). Les personnes exclues du statut de réfugié, selon wikipedia sont les personnes poursuivies chez elles pour des crimes de droit commun ou bien poursuivies pour des "agissements contraires aux buts et aux principes des Nations unies" (article 14 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

Mais cette Déclaration, selon la jurisprudence, d'application concrète, elle ne serait qu'une déclaration de principe. Or, voir wikipedia sur la Convention, la seule Convention de 1951 est d'application concrète.

Voici le texte qui définit la notion de "réfugié", c'est l'article 1er de la Convention de 1951:

« Article premier - A. Aux fins de la présente Convention, le terme « réfugié » s'appliquera à toute personne : (...) 2) Qui craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques [sauf, semble-t-il, si ces opinions politiques sont contraires aux principes et aux buts de l'Organisation des nations unies: les droits universels de l'homme sont-ils oui ou non universels ?], se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. »

Cela c'est le droit international. 

Il existe aussi un droit national français.

La situation juridique est donc plus complexe que le posteur du Forum catholique ne semble le croire.

Il reste deux bonnes questions: pourquoi le Haut commissariat aux réfugiés ne prend-il pas la situation en main ? Pourquoi ne distingue-t-on pas mieux réfugiés de migrants ?

Quant à ceux qui invoquent la Convention de 1951 pour obliger les pays européens à accepter sans distinction tous les jeunes hommes qui débarquent en Europe, ils mentent effrontément, car seuls les authentiques réfugiés (donc y compris bébés, enfants, femmes enceintes, malades, vieillards des deux sexes et pas seulement jeunes hommes) peuvent accéder au statut de réfugiés. Il est même logique de penser que les jeunes hommes obtiendront plus difficilement le statut de réfugié, puisqu'ils peuvent se battre.

Au reste, ce statut international exclut une partie de l'humanité du statut de réfugié, conformément au droit de Nürnberg. Il exclut tous ceux qui n'agissent pas et ne pensent pas conformément aux principes et aux buts des Nations unies (non-démocrates par exemple ou ceux qui sont désignés arbitrairement comme tels). Notons d'ailleurs l'hypocrisie dans l'application de ces principes puisque l'URSS et ses satellites n'avaient rien de démocratique.

Or les droits de l'homme sont universels et ils sont un bloc. Des droits universels de l'homme qui excluent des hommes en raison de leurs opinions politique ne sont que mensonge.

Signer la pétition pour le retour du vaccin DPT



Assez réticent pour les médecines marginales, je n'en souscris pas moins à la pétition du Pr. Joyeux.

Je souligne que le Pr. Joyeux a raison de souligner un certain silence sur les progrès de l'hygiène publique. Cette hygiène publique a éloigné de nombreux fléaux (dont la fièvre typhoïde).

Le monde médical est malade de l'avortement et de la contraception et de l'amour de l'argent. Il est aussi malade de la politique malthusienne de l'État: nous n'avons plus de médecins disponibles.

Il n'est pas étonnant que pour faire du business, certains mettent la santé publique en danger. Je signe pour le retour de la DTP.

Personnellement, j'ai eu connaissance d'un individu paralysé des quatre membres après avoir été vacciné. Mordu par un chien, il fut vacciné contre le tétanos. Séquelles: tétraplégie.

Depuis que j'ai eu connaissance de cette affaire, je suis moins convaincu de l'innocuité des vaccins.

28.2.16

Vive la liberté religieuse en matière politique !

Vu sur le Forum catholique ce texte du cardinal Kasper tiré de La Barmherzigkeit: Grundbegriff des Evangeliums - Schlüssel christlichen Lebens titre dont je propose la traduction suivante: Miséricorde: notion fondamentale de l'évangile - Clé de la vie chrétienne (édition française Le Béatitudes, avril 2015) :
« Avec ces principes, l’Eglise ne peut ni ne veut établir un programme social concret ou une sorte de politique chrétienne à partir, par exemple, de l’évangile du Sermon sur la montagne. Le Concile Vatican II a condamné ce genre d’intégralisme, qui ressemble à un totalitarisme chrétien (O. v. Nell-Breuning, art. Integralismus, in : LThK 5, 717s.), ainsi que l’idée d’un état catholique, et a toujours défendu la légitime autonomie de la politique comme de tous les autres domaines de la culture (Gaudium et Spes 36 (voir note 492)). La doctrine sociale de l’Eglise n’est pas un système abstrait, déductif, donnant des solutions toutes faites. Elle essaie plutôt de réfléchir sur les situations sociales à la lumière des fondements anthropologiques chrétiens. De ce manière elle tente, sur la base de sa compréhension de l’homme, de donner des réponses face aux défis de la situation actuelle, engendrée par l’industrialisation. »

Cette citation est plus représentative de l'intention de l'auteur de la coupure (nier la liberté) que des intentions du cardinal. L'ouvrage du cardinal semble être du plus haut intérêt, si l'on en juge par les quelques pages en libre accès.

Donc, sous réserve de la valeur d'une simple citation tirée du contexte, je ferais les remarques suivantes:

Sans référence nous ne saurons pas où le concile Vatican II aurait condamné un programme social fondé sur le Sermon sur la Montagne. Le cardinal fait probablement allusion au fait que les catholiques ne peuvent s'annexer l'Église. L'Église, en effet, n'entre pas dans les détails concrets d'un programme politique. Un parti politique ne pourrait présenter son programme comme seul déduit de l'évangile. Il doit respecter les autres partis. C'est une évidence que, à ma connaissance, nul ne conteste. Mais un parti et à sa suite un État ne pourraient-ils déclarer que l'enseignement de Rome auquel ils adhèrent est leur guide fondamental ? Qui pourrait légitimement le leur interdire ?

Un parti qui soutiendrait que sa doctrine du mariage est à demander à Rome ne peut, à mon sens, encourir aucun reproche, même ecclésiastique. C'est même une obligation universelle de confesser cette vérité.

D'autre part, l'Église ne peut interdire à un chrétien d'être en même temps un Allemand ou un Américain ou un Autrichien, ou un Chinois, ou un Français, ou un Gabonais, ou un Suisse.

Ainsi un État peut, s'il le veut, se déclarer catholique et il n'est pas au pouvoir du clergé de le lui interdire. C'est la liberté religieuse.

Il n'y a certes pas de solutions toutes faites dans les détails culturels à déduire de la doctrine sociale, mais il y a des solutions de principe. 

Par exemple, à propos du mariage, le Compendium enseigne:

« II. LE MARIAGE, FONDEMENT DE LA FAMILLE
a) La valeur du mariage
215 Le fondement de la famille réside dans la libre volonté des époux de s'unir en mariage, dans le respect des significations et des valeurs propres à cette institution, qui ne dépend pas de l'homme, mais de Dieu lui-même: « En vue du bien des époux, des enfants et aussi de la société, ce lien sacré échappe à la fantaisie de l'homme. Car Dieu lui-même est l'auteur du mariage qui possède en propre des valeurs et des fins diverses ».

Sans avoir de "solution toute faite", l'État doit écouter l'Église qui a les solutions de principe.

Aurions-nous un clergé déraciné ? On dirait que cette citation du cardinal interdise à l'auteur de rien désirer pour sa patrie. Pire, elle semble nier la liberté des patries de se proclamer catholiques. Elle semble nier que l'État doive moralement renvoyer à la doctrine catholique du mariage. Elle semble même nier qu'il en ait jusqu'à la simple liberté. Car c'est avant tout une liberté politique de renvoyer à la doctrine catholique du mariage.

Enfin un citoyen catholique doit lutter pour que sa patrie reconnaisse la royauté du Christ sur toutes les institutions laïques. 

Les catholiques n'ont-ils aucune nationalité, aucune patrie ? Se dispensent-t-ils de vouloir le meilleur pour leur patrie ? Et le règne du Christ n'est-il pas le meilleur absolument absolu pour toute société ? Leur est-il interdit d'exercer cette liberté de demander le règne politique du Christ ?

L'État français contre la laïcité et contre le complotisme




1) C'est un peu long (la séquence du représentant du gouvernement aurait gagné à être raccourcie. Les crapules dont l'accoutrement trahit le satanisme, ce n'est pas la peine de les écouter longuement).

2) Je ne suis pas d'accord pour dire que "la guerre est déclarée" parce que les hommes libres n'ont pas le pouvoir de mener une guerre. De plus, les hommes libres sont. Ils ne mènent aucune entreprise meurtrière.

Cela dit, la vidéo met le doigt sur la violation de la laïcité par l'État français. L'État n'a pas de doctrine à enseigner. Il ne doit pas prendre partie entre des thèses possibles. Ces thèses possibles sont protégées par la liberté d'expression.

L'État français est un État pervers qui viole la Constitution.

Article premier § 1:
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.  »

Si la République respecte toutes les croyances, alors elle doit respecter le complotisme.

26.2.16

Saint Dismas prophète

La vindicatio demande la punition des crimes par la souffrance des criminels. Cette peine sera infligé par les laïcs ne faisant application que de la raison.

La vindicatio est, selon le Pr. Ronco, un élément de la justice. C'est l'obligation qu'ont les autorités judiciaires laïques d'infliger des peines.

Cette vérité est confirmée par saint Dismas, le Bon Larron de l'évangile qui était crucifié avec Jésus-Christ.

C'est en véritable prophète que saint Dismas s'écrie:

« Lc 23,41. Encore, pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos œuvres ; (…) » (Évangile selon saint Luc, traduction Fillion du site magnificat.ca)
      « et nos quidem iuste nam digna factis recipimus (…) » Vulgate (site speedbible)

En l'occurrence son compagnon et lui subissent une peine atroce. Dismas ne demande pas qu'on lui laisse une chance, une possibilité de repentir... Non ! Il constate, nous souffrons atrocement: "c'est justice".

Mais malheur au juge qui inflige une peine à un innocent ! Alors ce serait à lui de subir la vindicatio. Les peines il les recevra de sa conscience, des autres hommes, et de Dieu.

Glauzy ne connaît pas les droits universels de l'homme

Laurent Glauzy vend des livres sur les sectes Illuminati, franc-maçonnerie, sur leurs liens avec la pédocriminalité.

Qu'il y ait de la pédophilie, des assassinats d'enfants et de l'anthropophagie dans les sectes maçonniques, c'est pour moi certain. L'affaire de madame Béatrice Dalle est, pour moi, suffisante. S'y ajoutent d'autres indices (dont notamment la présence d'un cadavre d'enfant momifié dans une loge maçonnique de la Drôme telle qu'elle est relatée par Les Documents maçonniques).

Glauzy ne manque pas dans ses vidéos de vilipender les Occidentaux chrétiens au profit des musulmans, qui ne seraient pas, eux des pédophiles.

Fragmenter l'humanité selon les croyances n'est jamais licite. Il y a des hommes vertueux et cette catégorie traverse les croyances. Il y a des catholiques à la morale plus que relâchée, il y a des musulmans vertueux. C'est certain. Il y a aussi des croyances qui favorisent la vertu et d'autres le vice (par exemple j'ai vu un de mes frères se dégrader après avoir adhéré à la maçonnerie).

Monsieur Glauzy par son agressivité à l'égard des chrétiens occidentaux à l'origine de la plus grande des civilisation jamais parue sur terre, découvre la véritable nature de sa pensée. Elle est injuste et subversive.


24.2.16

Vu à la télé: l'anthropophagie



Elle dénonce des pratiques qui doivent être bien plus répandues que l'on imagine.

Personne n'est obligé de croire que le cadavre était à la morgue ni que l'homme était mort de mort naturelle.

N'oublions pas, par exemple, l'affaire Patrice Allègre. Un gendarme a relevé pas moins de 191 homicides non-élucidés dans la seule Haute-Garonne.

Ne comptons pas celles qui se sont rétractées. Ajoutons-y les curieux suicides de Djamel et de Émilie Espès. Ils avaient dénoncé des hautes personnalités.

Béatrice Dalle est une actrice française reconnue à la filmographie abondante. Elle "figure dans le clip Carnivores" des Garçons bouchers (ex Bolchoskinns).

Commentaire de "Ennemond" et réponse à Dufit Thierry

Il m'arrive assez souvent de poster des commentaires sur le site Riposte catholique. Ce site dépend de Guillaume de Thieuloy, ancien assistant parlementaire de Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille. De Thieuloy est aussi un ami de Daoudal et de Bernard Antony, fondateur de société secrète financé par feu Pierre Fabre, franc-maçon et producteur de poison pour les femmes. Autrement dit, je ne suis pas vraiment apprécié parmi ces maçons et politicards véreux. Mais comme les sujets qu'ils traitent m'intéressent, je ne peux pas me retenir d'écrire...

Un anonyme qui se fait appeler "Ennemond" a écrit sur le Forum catholique. Il se murmure que cet anonyme est le représentant des lefebvristes de Suresnes.

Voici ce que cet individu écrit (extrait) à propos des sacres de Mgr Williamson:

« Ce qui est certain, c’est que Mgr Lefebvre en son temps ne se serait jamais permis de procéder aux sacres si à travers le monde il existait des évêques de la trempe de NN.SS. Fellay, de Galarreta, Tissier de Mallerais et même de Mgr Schneider. Ces hommes défendent la messe traditionnelle, prêchent la foi dans son intégralité et son intégrité, soulignent les méfaits des dérives de l’aggiornamento. Seule une idéologie aveuglée permet de les faire passer pour des modernistes et d’invoquer une nécessité. D’ailleurs le recours à la comparaison du « ver de terre », comme le fait Mgr Williamson à l’égard d’un de ses anciens confrères, afin d’asseoir quelque argument, ne fera probablement pas entrer son texte dans l’histoire… Sans doute l’évêque britannique, décrié par quelques-uns de ses amis « résistants », s'offre-t-il la possibilité de retrouver une nouvelle virginité au sein d’une nébuleuse animée par une spirale révolutionnaire : sans véritable chef et vouée à la vindicte de quelques censeurs qui prêchent toujours davantage de « pureté » dont ils sont les propres garants, ils récusent toute idée de nuance ou de discernement. Mgr Williamson, pourtant plus brillant que ceux qui l'entourent, devient prisonnier de ce microcosme où il finit par trouver des candidats à l'épiscopat. Il n'est pas certain que cet univers partiellement vagus lui soit éternellement fidèle. Néanmoins, le diable porte pierre et l’aspect bénéfique de ce drame est que ce mouvement résistant s’enfonce à marche forcée vers la caricature. Une telle dérive ne peut que vacciner les esprits hésistants. Ce fut en leur temps les principaux enseignements des déroutes de Mgr Thuc ou de Palmar de Troya. »

Voici mon commentaire:

"Ennemond" est prisonnier de ses catégories. Les « brillants » (sic) et les pas brillants. Cela l’empêche de réfléchir librement à la situation. Il aliène son esprit aux esprits « brillants ». C'est au final de raisonnement auto-référentiel: ils sont brillants parce que je pense comme eux.

En réalité, quelle différence entre Mgr Williamson et Mgr Fellay ? Du point de vue canonique aucune. La seule différence c’est que l’un discute avec le pape et l’autre non, mais ce n’est pas une différence canonique.

La discussion avec le pape a, certes, incité ce dernier à donner juridiction provisoire aux prêtres de la FSSPX. Ce n'est pas une situation canonique substantiellement différente aux williamsonniens de celle des lefebvristes auto-proclamés authentiques.

Au lieu de tirer à boulets rouges sur Mgr Williamson, il y aurait intérêt à réfléchir au pourquoi du sédévacantisme.

Pourquoi le sédévacantisme ? D’abord la négation de la liberté religieuse dans l’Église par le pape Paul VI et ses successeurs. La haine et le mépris que le haut clergé affichait pour « les intégristes » dans les années 60 et 70 (schismatiques, hérétiques, hypocrites, vous allez en enfer) d’abord est une cause de la situation actuelle.

Le haut clergé est et reste indifférent aux droits culturels du peuple (voir Gaudium et spes). La tyrannie cléricale déchaînée détruisait la culture religieuse avec une bonne conscience sans faille: « Je suis avec le pape, moi, monsieur ! Je fais partie des meilleurs, sale pharisien que vous êtes ! » Moyennant quoi on interdisait sous peine de péché les rituels traditionnels que l’on reconnaît comme parfaitement valables et licites aujourd’hui (voir le motu proprio du 7/7/7 qui tente d’interdire – et non autorise – l’usage du missel de saint Pie V). Le problème reste pratiquement entier, même si les insultes et les menaces ont été « laissées au vestiaire » (selon le mot du général de Gaulle) en entrant dans la salle de négociation.

Du côté lefebvriste, je vois des prises de position absurdes (par exemple contre la liberté religieuse), des admirations sans borne pour des textes sans intérêt, une culture défaillante, des critiques des textes de Vatican II à l’inverse de la vérité et des droits des… lefebvristes !

Finalement la prose de ce commentateur c’est l’hôpital qui se moque de la Charité. C’est un professeur de morale qui critique âprement la position qu’il occupe. C’est finalement dans la même veine que faire usage de sa liberté religieuse pour critiquer cette donnée de la raison universelle de l’homme.

Je les aime bien les sédévacantistes, même si leur position intellectuelle est intenable (car l’Église n’est pas un dû, mais une miséricorde divine). Qu’au lieu de les critiquer, de les insulter de les menacer de l’enfer, on commence par leur reconnaître la liberté religieuse. Au lieu de taper sur leurs plaies, et de se réjouir de leur détresse, qu’on essaie de comprendre ce qu’ils disent et qu’on reconnaisse et respecte leurs droits, y compris dans l’Église !

Le nommé Dufit Thierry me critique:

DUFIT THIERRY
22 février 2016 à 8 h 55 min - Répondre
Monsieur Merlin on voit que vous en connaissez pas la doctrine de l’Eglise. Relisez les encycliques des papes jusqu’à Pie XII inclus. Vous verrez bien que ces textes condamnent tous la liberté religieuse, le libéralisme, le modernisme, l’œcuménisme. Mais pour vous ce sont des textes « sans intérêt » !!! Quel mépris pour le Magistère de l’Eglise.
Les « lefebvristes » n’existent pas. Les fidèles de la Fraternité St Pie X (je suppose que ce sont eux que vous appelez « lefebvristes ») sont catholiques, Point.
Enfin ne comparez pas les actions délirantes de Mgr Williamson avec la Fraternité St Pie X. Mgr Williamson prend ses initiatives seul et n’a plus rien à voir avec la Fraternité St Pie X.

(Je viens de retrouver la prose provocatrice de "Dufit Thierry" sur le site du diocèse de Gap et Embrun).

J'avais préparé une longue réponse. Elle fut "mangée" par le serveur de Riposte catholique. Ce n'est probablement qu'un incident technique.

Évidemment, lorsque je parle des "textes sans intérêt", je ne vise pas les textes des encycliques. Je vise par exemple le texte du Père de Sainte Marie et autres critiqueur de Dignitatis humanæ.

Si, si les lefebvristes existent. Ils ont une doctrine particulière qui leur permet de mépriser l'autorité du pape et de se s'ériger en juges de ceux qui... font comme eux. De même qu'ils font usage de la liberté religieuse pour... condamner la liberté religieuse...

Maurras complice de l'abaissement de la France

Lu sur ce site nationaliste cette citation de Charles Maurras:

« Charles Maurras qui affirmait de manière prophétique dans L’Action française du 13 juillet 1926 : « Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. Il n’y a peut-être pas de réveil de l’Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l’on fait se trouve aussi être la plus vaine des choses. Mais, s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on en puisse douter, un trophée de cette foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où enseignèrent tous les plus grands docteurs de la chrétienté anti-islamique représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir. On pouvait accorder à l’Islam, chez lui, toutes les garanties et tous les respects. Bonaparte pouvait se déchausser dans la mosquée, et le maréchal Lyautey user des plus éloquentes figures pour affirmer la fraternité de tous les croyants : c’étaient choses lointaines, affaires d’Afrique ou d’Asie. »

Charles Maurras, dont certains font un prophète, marque dans ce texte ces terribles limites. Un esprit étroit incapable de comprendre l'unité de l'humanité, incapable de comprendre la mission universelle de la France et de l'Europe.

L'érection de la mosquée de Paris était, certes, un attentat contre la liberté religieuse de la France. D'abord parce que la France est catholique. Ensuite parce que l'érection de cet édifice religieux au moyen d'un financement public (la municipalité de Paris donna le terrain et le trésor public français finança par un prêt) est évidemment viol cynique de la "loi" du 9 décembre 1905 et surtout un attentat contre les droits universels de l'homme (l'humanité est divisée de croyances).

Mais ce que l'on appelle l'islam, qui est en fait un ensemble de croyances disparates, de superstitions diverses réunies sur le refus arbitraire de la Trinité et de Jésus-Christ, est directement contraire à la liberté religieuse partout dans le monde. Que l'infâme maréchal Lyautey (un monarchiste catholique) ou l'antipathique Napoléon aient favorisé l'islam ne constitue pas en bonne action ce qui est objectivement un vol et une tyrannie. Que la tyrannie islamique s'exerce en Afrique et en Asie ne doit pas nous laisser indifférents. Les droits de l'homme sont universels. La fraternité est universelle.

Que je hais cette idéologie française des Bonaparte (dont je rappelle qu'il utilisa des soldats musulmans, les mamelouks, contre le peuple espagnol, en Europe, à Madrid), de Maistre, Lyautey, Maurras et autres traditionalistes et nationalistes français ! Ils se sont faits (comme Rousseau, Voltaire, Nietzsche dont ils étaient les contradicteurs apparents) les fourriers de l'islam, ils furent les hérauts de l'asservissement de la France à la fragmentation maçonnique de l'humanité et par voie de conséquence à l'asservissement de l'Europe en général et de la France en particulier.

En effet, si le sel vient à s'affadir, il n'est plus bon à rien. Il sera foulé aux pieds. C'est ce qui arrive à la France en 2016 où trois ministres marocaines (Najat Valaud-Belkacem à l'Éducation nationale et Myriam El Khomry au Travail et Audrey Azoulay à la culture)  occupent des postes de premier plan dans le gouvernement français. Les Français sont ainsi gouvernés par des étrangères. Je ne crois pas qu'un seul Français occupe un seul poste, même très modeste, dans un quelconque gouvernement dans tout le Maghreb.

Je ne suis pas pétainiste, mais j'aime bien ce mot du maréchal Pétain: "Je hais ces mensonges qui nous ont fait tant de mal."

Établissons la liberté, l'égalité et la fraternité.

Condamnation de l'Italie en raison des agissements des USA

Le récit de l'enlèvement d'un militant islamiste en Italie donne une idée des méthodes de la CIA.

La CIA fut créée par le président Truman en 1947. Le président Truman est celui qui dirigeait les USA (1945 - 1953) lors de la conclusion de l'accord de Londres du 8 août 1945 et lors du procès de Nürnberg (octobre 1945 - octobre 1946).

Voici un extrait de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme du 23 février 2016 ayant condamné... l'Italie. Le récit est certes au conditionnel. Mais les autorités judiciaires italiennes ont condamné les agents de la CIA à plusieurs années de prison. Réfugiés aux USA, ces criminels n'ont pas effectué une journée de prison.

Voici donc le récit authentifié par les condamnations judiciaires italiennes:

« 8. Le requérant [Osama Mustafa Nasr et Mme Nabila Ghali, son épouse]  connu également sous le nom de « Abou Omar », vivait en Italie depuis 1998 et était devenu imam d’une mosquée de Latina. Membre du groupe Jama’a al-Islamiya, un mouvement islamiste considéré comme terroriste par le gouvernement égyptien, il demanda le statut de réfugié politique. Le 22 février 2001, les autorités italiennes firent droit à sa demande.
En juillet 2000, le requérant déménagea à Milan, et, le 6 octobre 2001, il épousa la requérante à la mosquée de la rue Quaranta, selon le rite islamique.
9. Soupçonné notamment d’association de malfaiteurs aux fins de la commission d’actes violents de terrorisme international, infraction prévue à l’article 270 bis du code pénal (ci-après « le CP »), il fit l’objet d’investigations préliminaires menées par le parquet de Milan sur ses relations avec des réseaux fondamentalistes.
Ces investigations aboutirent à la délivrance d’une ordonnance de mise en détention provisoire, émise le 26 juin 2005 par le juge des investigations préliminaires (« le GIP ») de Milan.
Il ressort du dossier que le requérant fut condamné le 6 décembre 2013 par le tribunal de Milan pour appartenance à une organisation terroriste. L’intéressé interjeta appel de sa condamnation.
B. L’enlèvement du requérant, son transfert en Égypte, la détention au secret en Égypte et les conditions de sa détention
1. L’enlèvement du requérant et son transfert en Égypte
10. Selon ses propres déclarations – adressées par écrit au parquet de Milan en 2004 –, le requérant fut intercepté le 17 février 2003 vers midi par un inconnu habillé en civil (plus tard identifié comme étant M. Pironi ; paragraphes 29, 58, 69, 72 et-74 ci-dessous) alors qu’il marchait dans la rue Guerzoni à Milan pour se rendre à la mosquée située boulevard Jenner. Se faisant passer pour un policier, l’inconnu lui aurait demandé sa pièce d’identité et son titre de séjour et aurait feint de contrôler son identité par téléphone portable. Soudain, le requérant aurait été agressé par des inconnus, qui se seraient saisi de lui et l’auraient poussé violemment dans une fourgonnette blanche garée à proximité. Il aurait alors été sévèrement frappé à coups de pied et de poing, immobilisé, ligoté aux mains et aux pieds et couvert d’une cagoule par deux hommes âgés d’une trentaine d’années. Le véhicule aurait ensuite démarré à grande vitesse. Pendant le trajet, le requérant aurait été pris d’un fort malaise, se serait évanoui et aurait été ranimé.
11. Environ quatre heures plus tard, le véhicule se serait arrêté à un endroit (identifié par la suite comme étant la base des Forces aériennes américaines en Europe, United States Air Forces in Europe, USAFE d’Aviano où le requérant aurait été embarqué dans un avion. Après un voyage d’environ une heure, l’avion aurait atterri dans un aéroport identifié par la suite comme étant la base militaire américaine de Ramstein en Allemagne (paragraphes 38-39 et 112-113 ci-dessous) Le requérant aurait été transporté pieds et poings liés dans une salle de cet aéroport, où il aurait été déshabillé puis rhabillé avec d’autres vêtements. On lui aurait également enlevé quelques instants le bandeau qui lui couvrait les yeux pour le prendre en photo.
12. Il aurait ensuite été embarqué dans un avion militaire à destination de l’aéroport civil du Caire. Pendant le transfert, il aurait été ligoté à une chaise. On lui aurait placé un casque diffusant de la musique classique sur les oreilles, de manière à l’empêcher d’entendre ce qui se passait autour de lui. Il aurait été maltraité à plusieurs reprises et n’aurait reçu de soins médicaux qu’après une forte crise respiratoire causée par les traitements subis.
2. La détention au secret et les interrogatoires en Égypte
a) La première période de détention (17-18 février 2003 au 19 avril 2004)
13. Le requérant relate dans ses déclarations que, une fois arrivé à l’aéroport du Caire, il fut ligoté avec une bande adhésive serrée autour des pieds et des mains. Deux personnes l’auraient aidé à descendre de l’avion et une personne parlant l’arabe avec un accent égyptien lui aurait dit de monter dans une camionnette.
14. Le requérant aurait été emmené au quartier général des services nationaux de renseignement et interrogé par trois officiers égyptiens sur ses activités en Italie, sa famille et ses voyages à l’étranger. Par la suite, une personne égyptienne de haut rang l’aurait interrogé et lui aurait proposé un retour immédiat en Italie en échange de sa collaboration avec les services de renseignement. Le requérant aurait décliné cette proposition.
15. Le 18 février 2003 dans la matinée, le requérant aurait été mis dans une cellule d’environ deux mètres carrés sans fenêtre, sans toilettes, sans eau, sans lumière et insuffisamment aérée, extrêmement froide en hiver et très chaude en été. Pendant toute la durée de sa détention dans cette cellule, tout contact avec l’extérieur lui aurait été interdit.
16. Pendant cette période, le requérant aurait été conduit régulièrement dans une salle d’interrogatoire où il aurait été soumis à des violences physiques et psychiques destinées à lui extorquer des informations, notamment sur ses relations supposées avec des réseaux de terrorisme islamiste en Italie. Lors de son premier interrogatoire, il aurait été dévêtu et contraint de rester debout sur un pied – l’autre pied et les mains étant ligotés ensemble – de sorte qu’il serait tombé plusieurs fois par terre, sous les moqueries des hommes en uniforme qui étaient présents. Par la suite, il aurait été battu, soumis à des chocs électriques et menacé de violences sexuelles s’il ne répondait pas aux questions qui lui étaient posées.
17. Le 14 septembre 2003, il aurait été transféré dans un autre lieu de détention après avoir été contraint de signer des déclarations attestant qu’il n’avait aucun objet sur lui au moment de son arrivée et qu’il n’avait subi aucun mauvais traitement pendant sa détention.
18. Il aurait alors été détenu dans une cellule en sous-sol d’environ trois mètres carrés, sans lumière, sans ouverture, sans installations sanitaires et sans eau courante, dans laquelle il disposait seulement d’une couverture très sale et malodorante. Il aurait été nourri exclusivement avec du pain rassis et de l’eau. Il n’aurait pas eu accès à des toilettes et aurait donc été obligé de déféquer et d’uriner dans la cellule. Il n’aurait pu prendre de douche que tous les quatre mois et on ne lui aurait jamais taillé la barbe ni coupé les cheveux pendant toute sa détention. Il n’aurait pu avoir aucun contact avec l’extérieur. On aurait refusé de lui donner un Coran et de lui indiquer la direction de la Mecque, vers laquelle les musulmans doivent se tourner pour prier. Il devait se présenter debout face au mur lorsqu’un gardien ouvrait la cellule – ce qui selon lui pouvait arriver à tout moment – sous peine d’être battu, parfois avec une matraque électrique. Lorsqu’ils s’adressaient à lui, les gardiens l’appelaient soit par le numéro de sa cellule, soit par des noms de femme ou d’organes génitaux. De temps en temps, on l’aurait conduit près des salles d’interrogatoire pour lui faire entendre les cris de douleur d’autres détenus.
19. Le requérant explique que, deux fois par jour, un gardien venait le chercher pour l’emmener à la salle d’interrogatoire, ligoté et aveuglé par un bandeau sur les yeux. À chaque interrogatoire, un agent l’aurait déshabillé puis aurait invité les autres agents à toucher ses parties intimes pour l’humilier. Le requérant dit avoir été souvent suspendu par les pieds ou ligoté à une porte en fer ou à un grillage en bois, dans différentes positions. Régulièrement, les agents l’auraient battu pendant des heures et lui auraient infligé des électrochocs au moyen d’électrodes mouillées apposées sur sa tête, son thorax et ses organes génitaux. D’autres fois, il aurait été soumis à la torture appelée « martaba » (matelas), qui consiste à immobiliser la victime sur un matelas mouillé puis à envoyer des décharges électriques dans le matelas. Enfin, il aurait subi des violences sexuelles à deux reprises.
20. À partir du mois de mars 2004, au lieu de lui poser des questions, les agents égyptiens auraient fait répéter au requérant une fausse version des événements, qu’il aurait dû confirmer devant le procureur. Notamment, il aurait dû affirmer avoir quitté l’Italie de son propre chef et avoir rejoint l’Égypte par ses propres moyens, avoir remis son passeport italien aux autorités égyptiennes parce qu’il ne souhaitait pas rentrer en Italie et n’avoir subi de leur part aucun mauvais traitement.
21. Le requérant serait resté détenu au secret jusqu’au 19 avril 2004. À cette date, il fut libéré, selon lui parce qu’il avait fait des déclarations conformes aux instructions qu’il avait reçues et à la condition de ne pas quitter Alexandrie et de ne parler à personne des traitements qu’il avait subis lors de sa détention.
22. En dépit de l’indication qui lui aurait été faite de ne parler à personne des traitements qu’il avait subis, le requérant téléphona à sa femme dès sa remise en liberté afin de la rassurer sur son sort. Il prit contact également avec d’autres personnes auxquelles il décrivit son enlèvement et sa détention (voir aussi paragraphes 33 et 35 ci-dessous).
b) La deuxième période (date non précisée en mai 2004 – 12 février 2007)
23. À une date non précisée, environ vingt jours après sa remise en liberté, le requérant fut arrêté par la police égyptienne. Il fut détenu dans différents établissements, notamment les prisons d’Istiqbal et de Tora, et placé à l’isolement pendant de longues périodes. Sa détention, de nature administrative, avait pour base légale la législation anti-terroriste égyptienne. Il fut remis en liberté le 12 février 2007 (voir aussi les paragraphes 34-35 ci-dessous), sans être incriminé.
24. Entre-temps, le 5 novembre 2006, la détention du requérant en Égypte avait été confirmée par le général Ahmed Omar, assistant du ministre de l’Intérieur égyptien, lors d’une interview menée par le journal « Al Ahram Weekly » : le général avait déclaré à cette occasion que le requérant était détenu pour des raisons de sécurité, et qu’il s’était rendu spontanément en Égypte.
25. Pendant cette période, les autorités égyptiennes ne répondirent pas aux magistrats italiens qui, dans le cadre de l’enquête menée par le parquet de Milan sur l’enlèvement du requérant (voir aussi les paragraphes 30-72 ci-dessous), demandaient à pouvoir l’interroger et à obtenir des précisions sur son arrivée en Égypte et sur les raisons de sa détention. Elles refusèrent au requérant la possibilité de se rendre en Italie.
Frappé d’une interdiction de quitter le territoire égyptien, le requérant, depuis sa remise en liberté, vit à Alexandrie.
3.  Séquelles physiques et psychologiques de traitements subi par le requérant
26. Les traitements subis par le requérant lui auraient laissé de graves séquelles physiques, notamment une baisse de l’audition, des difficultés pour se déplacer, des rhumatismes, des problèmes d’incontinence, ainsi qu’une perte de poids importante. L’intéressé fait aussi état d’importantes séquelles psychologiques, notamment d’un état de dépression et de stress post-traumatique aigu.
27. Un certificat médical daté du 9 juin 2007, établi par un médecin psychiatre, atteste que le requérant souffrait de troubles post-traumatiques. Ce médecin préconisait par ailleurs une consultation avec un médecin légiste afin de faire constater les marques de lésions encore visibles sur le corps de l’intéressé. »
Ces agissements d'un État étranger sur le sol italien et sur le sol allemand n'ont entraîné aucune protestation, aucun incident diplomatique. Les condamnations italiennes sont restées lettre morte. L'Italie n'a pas osé demander l'extradition des criminels américains... En conséquence de quoi, les juges de Strasbourg ont condamné... l'Italie.

Cette Cour européenne des droits de l'homme est une machine de guerre contre les États européens. Elle aboutit à condamner les États européens en raison de leur servitude à l'égard de États-unis d'Amérique... C'est d'une perversité inouïe.

23.2.16

Je démissionne

Dans une interview, le pape François a déclaré que le "grand Paul VI" avait autorisé l'usage de la pilule contraceptive à des religieuses menacées de viol.

Voici les propos de François tel que je les ai lus sur le blog de madame Jeanne Smits:

« éviter la grossesse est… nous parlons en termes de conflit entre le cinquième et le sixième commandement. Paul VI – le grand ! – lors d’une situation difficile, en Afrique, a permis aux religieuses d’utiliser des contraceptifs pour cause de violence. »

J'ai d'abord commenté, certain de ce que François rapportait les propos de Paul VI dans un document officiel relatif à un problème moral.

« De propos confus, voire incompréhensibles, on ne peut rien tirer.
Ce qui est important, c'est de bien saisir qu'il n'y a pas de rapport formel entre un viol et l'acte conjugal. C'est pourquoi Paul VI avait constaté que les religieuses en danger de viol pouvaient avaler une pilule. Il n'avait pas "autorisé" les religieuses, il avait constaté que le droit naturel leur permettait de faire cela. Le pape n'est pas un dictateur, mais il est un oracle du droit naturel. Si je me trompe qu'on veuille bien me le signaler.
Il n'y a rien d'extraordinairement compliqué à comprendre sur la différence de nature entre un viol et un acte conjugal.

Puis, je me suis ravisé:

22 février, 2016 09:59 Supprimer
Blogger Denis Merlin a dit...
Finalement, en relisant les propos du pape, je ne suis pas sûr que ces propos n'aient pas un sens.
Ce qui est aussi difficile à admettre c'est que François atteste de la vérité scientifique de théories controversées. Il prend partie sans titre en sanctionnant comme vérité indéniable des propositions que certains hommes ne considèrent pas comme des vérités scientifiques. Or il n'a aucune autorité scientifique. D'ailleurs il ne démontre rien. Il ne fait que choisir arbitrairement entre des thèses sans se donner la peine d'étayer rationnellement celle qu'il adopte. Ici il donne comme vérité scientifique incontestable que la piqure de la mère par le zirka rend microcéphale l'enfant porté par cette mère. Il a déjà fait cela dans Laodato si sur d'autres sujets. Je l'écris en tremblant, mais cela ne me semble pas très honnête.
D'une deuxième part, par ses propos peu clairs, il semble en effet encourager les laboratoires pharmaceutiques à faire des fortunes en vendant des produits nocifs à la santé des femmes en vue d'éviter une grossesse tout en usant du mariage.
Enfin « En ce sens on pourrait dire que ce n’est pas la « chose » qui est « halal » ou non, c’est l’utilisation qui en est faite, en fonction de l’intention de celui ou de celle qui agit. » En un sens sans doute, mais il y a des actes qui sont mauvais en soi comme le mensonge qui n'est jamais permis quels que soient les mobiles du menteur.
Le pire dans les propos du pape, et c'est bien dans la continuité de sa condamnation du "lapinisme", c'est qu'il considère qu'une grossesse peut être un mal. Or une grossesse, même non-voulue, même d'un enfant handicapé dans une famille pauvre, est un bien. Elle est un bien même si elle apparaît comme un mal à la mère, au père ou à l'entourage. Une grossesse est un bien, c'est un petit d'homme qui arrive au jour pour continuer l'humanité. En cela tout en condamnant fermement l'avortement, François le favorise en lui offrant des prétextes. J'écris cela en tremblant... car il s'agit du pape. Cependant je le fais en faisant usage de ma liberté de jugement. Elle est sacrée.
Contre la société dépressive, dont notre pape visiblement malade est un membre, relisons la Genèse:
« Gn 1,26. Il dit ensuite: Faisons l'homme à Notre image et à Notre ressemblance, et qu'il commande aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, aux bêtes, à toute la terre, et à tous les reptiles qui se remuent sous le ciel.
Gn 1,27. Dieu créa donc l'homme à Son image; Il le créa à l'image de Dieu, et Il les créa mâle et femelle.
Gn 1,28. Et Dieu les bénit, et Il leur dit: Croissez et multipliez-vous, remplissez la terre, et assujettissez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tous les animaux qui se remuent sur la terre. » (Traduction Fillion)
L'aventure humaine est positive. Elle est bonne. Les femmes n'ont pas à avoir honte de mettre des enfants au monde.
N'ayons donc pas peur de cette "recrue continuelle du genre humain" :
« Cette recrue continuelle du genre humain, je veux dire les enfants qui naissent, à mesure qu'ils croissent et qu'ils s'avancent, semblent nous pousser de l'épaule et nous dire : Retirez-vous c'est maintenant notre tour.-Sermon sur la mort » (du site citations de Bossuet)
Ils disent, ces enfants: "C'est maintenant notre tour" de jouer. Nous avons hâte d'occuper le terrain, de jouer la partition que notre Créateur nous a assignée.
J'apprends finalement en lisant le Salon beige que Paul VI n'a jamais donné son avis sur le cas des religieuses menacées de viol. Il s'agirait d'un article de théologie morale rédigé par trois théologiens sur un cas peut-être imaginaire. Sur le blog de madame Smits, j'avais posté un troisième commentaire faisant référence au post du Salon beige. Madame Smits l'a censuré.

Il s'avère aussi que la question du "conflit entre le cinquième et sixième commandement" (cinquième qui interdit l'homicide et sixième qui interdit l'adultère et l'impureté en acte) est imaginaire.

Déjà il nous avait assuré qu'il allait démissionner, puis avait dit qu'il ne démissionnerait pas, après il prétend relater la Bible alors qu'il nous fait un récit imaginaire. Maintenant, il nous raconte encore des choses controuvées sur Paul VI...

Dans ces conditions, je rends mon tablier. Je prends la résolution de ne plus commenter les propos de François.

21.2.16

Le son numérique et le son analogique

Selon wikipedia Élisabeth Schwarzkopf (1915-2006) aurait dit:

« Le son numérique rend toutes les voix beaucoup trop claires. Elles deviennent perçantes au point de nous faire mal, on croirait des lames de couteau. Mais la jeune génération ne connaît rien d'autre ; son oreille est faussée, pervertie. »

Parfaitement d'accord avec la grande cantatrice allemande. Le son analogique tel qu'on l'entendait à partir du vinyl rendait une sonorité bien plus chaude, plus agréable, même si elle était moins fidèle.

Schisme capital ou schisme lefebvriste ?

Saint Jean-Paul II accusait Mgr Lefebvre d'avoir posé en 1988 un "acte schismatique".

Dans son Ecclesia Dei afflicta du 2 juillet 1988, il enseignait:

« (...) 
Les circonstances particulières, objectives et subjectives, qui entourent l'acte accompli par Mgr. Lefebvre offrent à tous l'occasion d'une réflexion profonde et d'un engagement renouvelé de fidélité au Christ et à son Eglise.
3. En lui-même, cet acte a été une désobéissance au Souverain Pontife en une matière très grave et d'une importance capitale pour l'unité de l'Eglise, puisqu'il s'agit de l'ordination d'évêqes (sic) par laquelle se perpétue sacramentellement la succession apostolique. C'est pourquoi une telle désobéissance, qui constitute (sic) en elle-même un véritable refus de la primauté de l'évêque de Rome, constitue un acte schismatique (Cf. Code de droit canon, canon 751).
(...) »

Le texte principalement destiné à des français est écrit avec beaucoup de négligence. Une sorte crachat du siège apostolique à la figure des Français lefebvristes.

Mgr Guérard des Lauriers, quant à lui, accusait Paul VI d'être en état de "schisme capital" (entendre: quand la tête qu'est le vicaire se sépare du tronc ou quand la tête actuelle se sépare et condamne ses prédecesseurs).

Le changement de tous les rituels est une condamnation implicite des pratiques immémoriales de l'Église. Par exemple, même si, selon le Vatican, dans le nouveau rituel du baptême, les exorcismes n'ont pas disparu, il n'en reste pas moins que, devenant déprécatif (supplication adressée à Dieu), il a éliminé les apostrophes impératives adressées au diable.

Finalement le Vatican après avoir menacé implicitement de l'enfer comme désobéissants ceux qui conservaient les rituels anciens, est revenu sur ses affirmations aventureuses (ou les affirmations qu'il laissait proférer) et le motu proprio Summorum pontificum en est venu à constater qu'il n'était pas au pouvoir du pape d'interdire les anciens rituels. Cela laisse perplexe... sur l'honnêteté du nouveau Vatican, surtout depuis que le rusé et saint Jean XXIII (qui se permit de changer le canon de la messe sous un rusé prétexte de dévotion à saint Joseph en laissant entendre que ce changement était "obligatoire") a presque subrepticement changé le canon.

Il n'est pas au pouvoir du pape de changer les rites et, sur ce sujet, de rendre ses idées obligatoires, d'autant que Pie XI déclarait, dans Divini illius magistri que les rites sont "éducatifs", donc valables:

« Ce milieu éducateur de l'Eglise ne s'entend pas seulement de ses sacrements divinement institués pour donner la grâce, de ses rites tous merveilleusement éducatifs ni même de l'enceinte matérielle du temple chrétien, lui aussi si admirablement formateur par le langage de sa liturgie et de son art, »
À moins qu'il soit au pouvoir d'un pape de déclarer que l'enseignement d'un pape précédent n'est pas bon...

En outre, il faudra bien qu'un jour on nous explique comment concilier ces faits du changement depuis au moins Jean XXIII jusqu'à aujourd'hui avec l'unité de l'Église dans le temps.

L’Église est une et pourtant depuis le règne de Paul VI l’Église semble condamner l’Église. Par exemple, elle condamne un missel édité par un pape.

Il y en a même, des théologiens catholiques du XXe siècle qui ont condamné doctrinalement les prières éditées par saint Pie V !

Par exemple ici où l'on menace les fidèles de désobéissance au pape:

« Les formules employées s’appliquent à un sacrifice, elle parlent d’hostie immaculée, de calice du salut, de sacrifice, etc. Or, l’hostie immaculée, c’est Jésus, ce n’est pas le pain que nous présentons sur l’autel en vue du sacrifice. »

Le théologien qui a rédigé ce texte en invoquant "l'obligation d'obéir au pape", se permet de tourner en dérision le missel édité par saint Pie V. J'ai vécu ces événements abominables et absurdes.

N'oublions pas que Benoît XVI se permet dans son motu proprio du 7/7/7 d'affirmer que la nouvelle messe fut adoptée "volontiers" par le peuple, alors que le peuple, avec la complicité du bienheureux Paul VI, était implicitement menacé de l'enfer.

Pour en revenir au texte ci-dessus, il est imprudent critiquer un texte comme s’il avait été écrit pas un demeuré, surtout si un pape l’a édité et que des générations et des générations de théologiens n’y ont pas vu malice. Il faudrait croire qu’au XXe siècle un théologien favorable à Paul VI découvre l’évidence… du caractère idiot de la prière éditée par saint Pie V.

Cette critique découvre que des théologiens méprisaient les prières éditées par saint Pie V et, qu'à la différence du peuple, ils furent enthousiastes des prières de Paul VI.

Ne parlons pas de l’architecture, de la décoration des églises, de l’orientation des autels qui semblent condamner la pratique immémoriale ou en tous cas très ancienne de l’Église et des papes.

Alors l’Église est-elle unique dans le temps ? Ou y a-t-il eu schisme montinien ? Y a-t-il deux Églises se succédant ?

Il faudra tout de même répondre à cette question un jour. On ne s’en tirera pas en faisant des comparaisons en disant par exemple: de même que saint Pie V… de même le bienheureux Paul VI…, car les prières et la liturgie approuvées par un pape sont inerrantes et autorisent en conséquence les fidèles à les prononcer et à les vivre à perpétuité. D’autre part, saint Pie V fut historiquement le premier pape éditeur et, dans cet acte d’édition, il engageait son infaillibilité valable, hier, aujourd’hui et demain.

Ni le Saint-Siège, ni les papes depuis au moins le bienheureux Paul VI n'ont daigné aborder cette question. Ils ont accusé Mgr Lefebvre de schisme, mais ne sont-ils pas en état de schisme capital en leur condamnation, au moins implicite, des rites pré-conciliaires ?

Je suis d'autant plus intéressé à cette affaire que les exigences injustes, voire abominables, du bienheureux Paul VI ont eu de très graves répercutions sur ma vie.

Le vatican dénonce le révisionnisme et le réductionnisme

A propos de l'affaire Williamson et du sacre d'un nouvel évêque, j'ai trouvé sur le site du Vatican un texte de la Secrétairerie d'État du 4 février 2009 contre Mgr Williamson:

Voici l'extrait concernant la Shoah en langue originale: l'italien.

« Le posizioni di Mons. Williamson sulla Shoah sono assolutamente inaccettabili e fermamente rifiutate dal Santo Padre, come Egli stesso ha rimarcato il 28 gennaio scorso quando, riferendosi a quell’efferato genocidio, ha ribadito la Sua piena e indiscutibile solidarietà con i nostri Fratelli destinatari della Prima Alleanza, e ha affermato che la memoria di quel terribile genocidio deve indurre "l’umanità a riflettere sulla imprevedibile potenza del male quando conquista il cuore dell’uomo", aggiungendo che la Shoah resta "per tutti monito contro l’oblio, contro la negazione o il riduzionismo, perché la violenza fatta contro un solo essere umano è violenza contro tutti". »

La Secrétairerie d'État est en quelque sorte les bureaux du Premier ministre du pape (le Secrétaire d'État). Cet organisme cite le pape lui-même (à l'époque Benoît XVI) et conclut par cette citation:

"Parce que la violence faite à un seul être humain est violence contre tous les êtres humains."

Certes ! Alors demandons-nous si le procès de Nürnberg fondé sur l'accord de Londres du 8 août 1945 ne constituait pas des violences illégitimes contre des êtres humains. 

En cas de procès inéquitable, surtout au pénal, nous avons à faire à une violence illégitime qui est violence contre tous les êtres humains. Dans ce cas, les juges sont coupables et les condamnés innocentés du fait même de la voie de fait que constitue le procès.

Ennemond contre Mgr Williamson

Ennemond (pseudonyme) commente le sacre d'un nouvel évêque par Mgr Williamson.

« Ce qui est certain [il fait parler les morts, notre ami Ennemond], c’est que Mgr Lefebvre en son temps ne se serait jamais permis de procéder aux sacres si à travers le monde il existait des évêques de la trempe de NN.SS. Fellay, de Galarreta, Tissier de Mallerais et même de Mgr Schneider. Ces hommes défendent la messe traditionnelle, prêchent la foi dans son intégralité et son intégrité, soulignent les méfaits des dérives de l’aggiornamento. (…) Sans doute l’évêque britannique, décrié par quelques-uns de ses amis « résistants », s'offre-t-il la possibilité de retrouver une nouvelle virginité au sein d’une nébuleuse animée par une spirale révolutionnaire : sans véritable chef et vouée à la vindicte de quelques censeurs qui prêchent toujours davantage de « pureté » dont ils sont les propres garants, ils récusent toute idée de nuance ou de discernement. Mgr Williamson, pourtant plus brillant que ceux qui l'entourent, devient prisonnier de ce microcosme où il finit par trouver des candidats à l'épiscopat. Il n'est pas certain que cet univers partiellement vagus lui soit éternellement fidèle. Néanmoins, le diable porte pierre et l’aspect bénéfique de ce drame est que ce mouvement résistant s’enfonce à marche forcée vers la caricature. Une telle dérive ne peut que vacciner les esprits hésistants. Ce fut en leur temps les principaux enseignements des déroutes de Mgr Thuc ou de Palmar de Troya. »

Pour "Ennemond" comparaison est raison...

Sur Riposte catholique j'ai commenté comme si Mgr Williamson était sédévacantiste. Je le regrette car, au final, je ne sais plus s'il est sédévacantiste. Je sais qu'il condamne le Saint-Siège et ne tient aucun compte du pape, ni des évêques. Pour le sédévacantisme j'en suis moins sûr. En tous cas, il est proche des sédévacantistes.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas tant Mgr Williamson que "Ennemond" qui m'intéresse. Ennemond est, dit-on, le porte-parole de "Suresnes", le centre fellayso-lefebvriste français.

La principale des catégories de "Ennemond", c'est les « brillants » et les pas brillants. Cette catégorisation lui fait alièner son esprit aux esprits « brillants ».

Soyons-donc plus sérieux que Ennemond et réfléchissons en réaliste et en juriste !

Quelle différence entre Mgr Williamson et Mgr Fellay ? Du point de vue canonique aucune. La seule différence c’est que l’un discute avec le pape et l’autre non, mais ce n’est pas une différence canonique. C'est une différence de fait.

La discussion avec le pape a, certes, incité ce dernier à donner juridiction provisoire aux prêtres de la FSSPX. Mais cela ne confère finalement pas une situation canonique substantiellement différente aux williamsonniens de celle des lefebvristes auto-proclamés authentiques quant à leurs différents statuts.

Au lieu de tirer à boulets rouges sur Mgr Williamson, il y aurait intérêt à réfléchir au pourquoi du sédévacantisme.

Pourquoi le sédévacantisme ? D’abord la négation de la liberté religieuse dans l’Église par le pape Paul VI et ses successeurs. La haine et le mépris que le haut clergé affichait pour « les intégristes » dans les années 60 et 70 (schismatiques, hérétiques, hypocrites, vous allez en enfer) d’abord est une cause de la situation actuelle. Le haut clergé est et reste indifférent aux droits culturels du peuple (voir Gaudium et spes). La tyrannie cléricale déchaînée détruisait la culture religieuse avec une bonne conscience sans faille: « Je suis avec le pape, moi, monsieur ! Je fais partie des meilleurs, sales Pharisiens que vous êtes ! » Moyennant quoi on interdisait sous peine de péché les rituels traditionnels que l’on reconnaît comme parfaitement valables et licites aujourd’hui (voir le motu proprio du 7/7/7 qui tente toutefois d’interdire – et non autorise – l’usage du missel de saint Pie V). Même si les insultes et les menaces ont été « laissées au vestiaire » (selon le mot du général de Gaulle) en entrant dans la salle de négociation la condamnation arbitraire de l'Église par l'Église et la désobéissance lefebvristes continuent.

Du côté lefebvriste, je vois des prises de position absurdes (par exemple contre la liberté religieuse), des admirations sans borne pour des textes sans intérêt, une culture défaillante, des critiques des textes de Vatican II à l’inverse de la vérité et des droits des… lefebvristes !

Finalement la prose de ce commentateur c’est un professeur de morale qui critique âprement la position qu’il occupe. C’est finalement dans la même veine que faire usage de sa liberté religieuse pour critiquer cette donnée de la raison universelle de l’homme.

Je les aime bien les sédévacantistes, même si leur position intellectuelle est intenable (car l’Église n’est pas un dû, mais une miséricorde divine). Qu’au lieu de les critiquer, de les insulter de les menacer de l’enfer, on commence par leur reconnaître la liberté religieuse. Au lieu de taper sur leurs plaies, et de se réjouir de leur détresse, qu’on essaie de comprendre ce qu’ils disent et qu’on reconnaisse et respecte leurs droits, y compris dans l’Église !

Les "migrants" illégaux sont-ils titulaires de privilèges ?

Dans un État de droit tous les citoyens respectent le droit objectif (ensemble des règles de droit en vigueur) et les droits subjectifs.

Dans les cas douteux et en cas de conflit, des magistrats sont préposés par l'État à faire respecter le droit et les droits dans un esprit de fraternité.

Dans l'idéal, ce système est un système d'équilibre où, en général, les droits sont respectés et où la miséricorde ou, autrement dit, la fraternité, vient arranger les situations douloureuses et les injustices tolérables.

Les immigrés illégaux sont ceux qui se sont introduits sur le territoire national sans autorisation.

Selon un prêtre, Paterculus, sur le Forum catholique:

« Le renvoi des immigrés illégaux dans leur pays d'origine est une oeuvre de justice.
Comment voulez-vous que les citoyens d'un pays se sentent tenus d'obéir à la loi de leur pays si les étrangers n'y sont pas tenus ? »

Sauf les droits fondamentaux et naturels des illégaux (égaux à ceux des nationaux), cette vérité est une évidence. Pourquoi les uns seraient-ils dispensés de respecter le droit et les autres, objets d'éternels reproches et parfois injures seraient-ils, eux obligés de respecter le droit ?

20.2.16

Pourquoi le pape est-il si dur avec mon frère chrétien ?

François le pape, prétend qu'un candidat à la présidence des États-unis, Donald Trump ne serait pas chrétien car il veut construire un mur entre les États-unis et le Mexique.

Je ne comprends pas le raisonnement du pape. C’est un peu comme s’il disait « du moment que ce monsieur est pour le droit à la guerre, il n’est pas chrétien. »

Or on peut avoir la foi catholique et avoir une morale, même théorique, contestable. Je rappelle que le pape a une version très personnelle de la Bible.

Accuser quelqu’un d’être un renégat est une insulte très grave la plupart du temps proférée sans titre (à moins que la personne en cause se vante de n’avoir pas la foi ou de l’avoir perdue, ce qui serait alors son affaire). Dieu seul sait si Trump a ou n’a pas la foi. Désespérer un homme dans ces conditions est d’une cruauté sans nom !

Nous avons un militant de gauche comme pape. Son chef, le trouble général Péron était peur recommandable, mais on ne pouvait l’accuser d’avoir perdu la foi ! Notre pape péronniste doit le savoir.

Cela fait peur de critiquer le pape. C’est pourquoi je ne fais qu’exprimer ma solidarité humaine avec Trump comme je l’exprimerais avec n’importe quel humain dans un cas analogue. Je marque mon désaccord qu’en vertu de ma solidarité humaine universelle.

Il y a cent ans, la bataille de Verdun allait commencer


Verdun : qui sont les soldats inconnus oubliés ?

Descendant d'un soldat de Verdun (un de mes grands-père était titulaire de la médaille commémorative de Verdun, et, entre autres, de la croix de guerre que je pense avoir reconnue parmi ses décorations), je ne suis pas insensible à cette commémoration.

Wikipédia donne le 21 février 1916 comme début de la bataille.

Je ne suis pas certain que ceux qui se sont battus à Verdun se soient battus pour leur liberté.

En 2016, l'Europe est asservie aux USA. Elle a honte. Elle se sent coupable. Tous les trois mots, les émissions de télévision, les films, les livres l'invitent à baisser la tête (Shoah, esclavage transatlantique). Aujourd'hui nous avons perdu notre identité. Déprimés, nous n'osons plus rien faire. Les femmes se sentent coupables d'avoir des enfants qui perpétueraient nos nations.

De plus, comme le disait le pape Benoît XV, de si peu importantes revendications territoriales ne justifiaient pas tous ces morts. Il aurait mieux valu être envahis par les Allemands que de tant souffrir, de perdre tant d'hommes.

Malgré les états de service de mon grand-père paternel (pour l'autre je ne sais rien de sa guerre, ayant souffert d'une situation familiale particulière, j'ai appris récemment qu'il était décoré de la Légion d'honneur), j'ai un faible pour les "crosses en l'air". Un faible pour ceux que les gendarmes fusillaient pour avoir refusé de porter les armes. C'est mon côté "gauchiste" ou chrétien de gauche et la preuve que je ne suis pas véritablement "de droite" comme on me le dit parfois.

J'ai aussi une grande admiration pour Jægerstätter, l'objecteur de conscience allemand. S'il y avait eu plus de Jaegerstätter en Allemagne, l'Allemagne aurait beaucoup moins souffert et ne serait pas tombée dans le piège que lui ont tendu les américano-sionistes en portant Hitler au pouvoir.

Ce que j'admire en Jägerstätter, comme je l'admire en Thomas More, le Premier ministre britannique, c'est la capacité à dire "non" malgré les critiques pratiquement unanimes dont ils étaient entourés. Eux aussi avançaient dans la vie à reculons, sans voir ce qui allait se passer. Ils ont dit "non" et ont eu confiance en eux, sans visibilité et au milieu des insultes de leurs contemporains. C'est cela qui est le plus beau. La conscience qu'ils luttaient, seuls, pour le bien commun. C'est le contraire du socialisme, le contraire de l'idéal de Vincent Reynouard, le contraire de ce qui semble motiver Civitas et tant d'autres "traditionalistes".

Cela écrit je reste admiratif des exploits guerriers des deux camps et je pleure ces jeunes hommes qui n'ont pu vivre leurs vies pour eux, pour leurs familles, pour leurs patries et pour l'humanité.

La France est catholique, c'est-à-dire pour la laïcité et la liberté



Victime de la maçonnerie très présente dans ma famille (j'ai au moins deux frères maçons), je n'ai pas l'intention de défendre cette organisation mafieuse. La maçonnerie a investi les tribunaux et ceux qui lisent mon blog, savent que la magistrature maçonnique m'a spolié des biens que mes parents, c'est-à-dire la nature, m'avaient laissés. Leurs escroqueries, vols, diffamations ont eu de graves répercussions sur mes enfants. Je pardonne donc très volontiers ce qu'ils m'ont fait aux magistrats corrompus, mais je ne peux pas pardonner ce qu'ils ont fait à mes enfants. Je ne pardonne pas, parce que je n'y ai pas de titre.

Donc je milite pour la suppression de la maçonnerie et la punition de ses chefs, ainsi que pour la punition des magistrats corrompus.

Il est manifeste que Civitas fait l'objet d'une discrimination de la part des services fiscaux en raison des idées qu'elle défend. Elle fera très probablement l'objet d'une discrimination de la part des juges administratifs. Il n'est que de se souvenir que Serge Klarsfeld est conseiller d'État et que Hollande fut conseiller d'État. Avec de pareils juges impartiaux, on peut immédiatement peser la valeur des décisions administratives et judiciaires. 

Le Conseil d'État n'est qu'un organe de l'ordre public de Nürnberg. Ordre public fait de mensonges, de diffamation, de violation des droits de la défense et des droits de l'homme... sous prétexte de droits de l'homme...

Alain Escada en faisant crier à ses amis "ni maçonnique, ni laïque, la France est catholique" joue un jeu dangereux. Car la France, en raison de son catholicisme, est favorable à une saine laïcité. 

D'ailleurs la notion de laïcité est une notion judéo-chrétienne, inconnue de la maçonnerie si on considère cette notion dans son authenticité. (La maçonnerie est une organisation idéologique qui viole constamment la laïcité de l'État à qui, par ruse, elle impose ses prises de position relativistes, voir ici un exemple public).

Les laïcs ont pour mission particulière d'édifier une société conforme aux demandes du Christ. Donc une société d'êtres humains libres et se comportant librement, respectant leur égalité et agissant dans un but de fraternité universelle.

Pour cela les laïcs demandent d'abord la liberté religieuse sur laquelle se fonde le droit à une société catholique.

À une heure où le clergé (depuis saint Jean XXIII et le bienheureux Paul VI, le "grand Paul VI" comme dit François) a livré les catholiques français aux lions et aux dragons dévorants, il est fondamental de comprendre que ce que nous devons revendiquer, c'est la liberté d'être catholiques et français. Cette liberté, nous devons l'opposer éventuellement au clergé.

Nous avons le droit de militer pour une société fière du Christ-Roi. Le Christ-Roi nous ordonne de respecter la raison universelle de l'homme dont découlent les droits de l'homme et ce droit-pivot des droits de l'homme: la liberté religieuse.

Malheureusement englués dans leurs lectures du maçon de Maistre, de Maurras et autres "traditionalistes", finalement comme Vincent Reynouard, ils militent pour une société de contraintes, pour une société maçonnique. Ils vont donc abandonner à l'adversaire la défense de la liberté de l'homme. Ils vont faire du Christ une sorte de tyran qui impose sa loi arbitraire... Le Christ-Roi devient un roi socialiste. Alors que le Christ-Roi est un libérateur qui respecte la vérité de la raison et la vérité de la liberté de l'homme.

Présents dans toutes les nuances des opinions politiques on retrouve les maçons de l'extrême-droite à l'extrême-gauche. À droite en particulier, ils leurrent les braves gens, parfois en faisant semblant de lutter contre la maçonnerie...

Ce phénomène est présent encore en 2016 chez Civitas et au Forum catholique. Ces organismes, comme bien d'autres soi-disant "traditionalistes", servent surtout à recenser et canaliser les braves gens qui aiment le Christ.

C'est pourquoi au nom de la laïcité et de l'impartialité de l'État, je suis peu favorable aux revendications de Civitas. Je suis éloigné des principes de Civitas, société soi-disant anti-maçonnique, mais qui adopte bien des monstrueuses idées de la maçonnerie et, à ma connaissance, semble ne pas adhérer au Compendium de doctrine sociale. Elle ne compte pas ce document fondamental à la rubrique "ouvrages fondamentaux" de son site.

Civitas continue à condamner la Révolution sans nuance. Alors que la Révolution, au milieu d'un torrent d'horreurs et de folies, a mis en lumière quelques principes éternels valables. D'ailleurs la Révolution n'est pas un bloc.

Un État bien constitué n'accorderait aucun avantage particulier aux sociétés qui ne respectent pas le droit à la vérité de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Il serait sans doute possible de discuter avec Civitas, mais en l'état, il serait difficile de lui octroyer quelque avantage fiscal que ce soit. (Et encore moins, cela va sans dire, aux autres associations maçonniques de gauche qui luttent encore plus frontalement contre l'homme). Le bien commun universel est commun universellement à tous les hommes. Il ne fragmente pas l'humanité.

19.2.16

De sainte Eusébie de Marseille aux religieuses de Paul VI

Lu sur le Forum "catholique":

"Le grand Paul VI, dans une situation difficile en Afrique, a permis à des religieuses, dans l'éventualité d'un viol, d'utiliser des contraceptifs. [...] Eviter une grossesse n'est pas un mal absolu [...]. Dans certains cas tel que celui que j'ai mentioné au sujet du Bienheureux Paul VI, c'était clair".

Il paraît que c'est François qui a déclaré cela dans l'avion qui le ramenait à Rome.

Il y en a sur le Forum "catholique" qui ont opposé cette déclaration de François avec ce passage de Humanæ vitæ:

«Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation» (n° 14).

Humanae Vitae

Une femme qui, en prévision d'un éventuel viol, avale une pilule "contraceptive" n'est pas dans la même situation qu'une femme mariée qui en prévision d'un rapport sexuel avec son mari avale une pilule.

Dans un cas, le rapport n'est qu'éventuel et il ne sera pas consenti. Dans l'autre il est prévu en vertu du contrat de mariage et consenti.

Dans un cas, c'est un fait et la femme se rend stérile devant la probablilité de ce fait. Fait criminel qui lui est imposé.

Dans un cas, c'est un acte conjugal. Dans l'autre c'est une violence.

Sainte Eusébie et ses compagnes se tailladèrent volontairement le visage (le nez et les lèvres) dans la perspective du viol dont elles étaient menacées. Les Sarrasins investissant le monastère trouvèrent ces femmes aux visages saignants. De rage, ils les passèrent toutes au fil de l'épée sans les violer.

Pourtant, dans les circonstances habituelles, se blesser volontairement aussi gravement est une faute contre soi-même, de même qu'ingurgiter un mauvais produit est normalement une faute contre soi-même.

Ces actes sont donc possibles dans des circonstances exceptionnelles et n'ont rien à voir avec l'acte conjugal.

(La pierre tombale recouvrant le sarcophage d'Eusébie n'est plus au musée de Marseille mais était visible il y a quelques années - et sans doute l'est encore aujourd'hui - dans la crypte de l'abbaye de Saint Victor, à Marseille).

17.2.16

A bas les machos ! pour le divorce sauvage

Excellent dessin sur l'affaire Sauvage

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-dessins-de-la-semaine-37782.html

En France, madame Sauvage a tué son mari de trois balles dans le dos.

Condamnée à 10 ans de prison par le jury populaire,  François Hollande l'a très rapidement graciée sous divers prétextes fantaisistes. Ces prétextes victimisaient la coupable. Le mort, lui, qui ne pouvait se défendre, jouait le rôle de coupable.

Après avoir ri, on peut pleurer.




Le pape Léon XIII chante la fierté de l'Italie et de l'Europe



C'était du temps de la fierté européenne, du temps où l'Europe ne se sentait pas coupable (au nom de l'anti-racisme et de l'égalité à la naissance).

Il ne faut idéaliser aucune époque. La fin du XIXe siècle et le début du XXe avait ses difficultés. Aujourd'hui nous avons fait des progrès sur bien des points, mais l'ambiance de culpabilité nous a ôté notre fierté.

J'ai perdu ma force et ma vie 
Et mes amis et ma gaieté
J'ai perdu jusqu'à ma fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité
J'ai cru que c'était une amie
Quand je l'ai comprise et sentie
J'en était déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle
Et ceux qui se sont passé d'elle
Ici-bas ont tout ignoré

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Etrange contradiction ! Musset s'est rapproché de la religion car il l'a vue comme une amie véritable. Puis, il s'en est dégoûté, sans cesser de voir que c'était la vérité, donc nécessairement une amie.

Ce qui l'a dégoûté dans la religion n'était certainement pas la vérité. Il n'a pas, du moins à l'époque où il écrit ces vers et selon ce qui m'apparaît, il n'a pas cherché à réduire cette contradiction. A la fin, cette paresse devant les apparentes contradictions produit le relativisme.

La religion,  la "splendeur orientale" nous parle notre douce "langue natale" dans l'unité de l'humanité.

Pauvre Europe ! Enfermée par ses proclamations de liberté, d'égalité et de fraternité ayant perdu sa fierté du fait d'avoir apporté la Lumière au monde. C'est l'enchantement maçonnique, c'est le bonneteau de la propagande sionisto-américaine.

Retrouvons-donc notre fierté dans la fraternité universelle ! Nous serons plus libres et peut-être plus libres encore que ne l'étaient nos ancêtres sur ce cap d'Asie. Car un qui ressuscite n'est pas comme un qui n'est jamais mort.

14.2.16

Quand le législateur et les magistrats bafouent la liberté, l'égalité et la fraternité (affaire Vincent Reynouard)



L'État n'est qu'une personne morale. N'existent que les dirigeants et chefs. Ces chefs sont nos égaux. Le législateur est notre égal. Les magistrats sont nos égaux.

Donc, ces lois de censure, ces jugements arrogants qui font comme si le public était mineur bafouent la liberté, l'égalité et la fraternité.

Bombardierung von Dresden in 13 februar 1945 und die Öffentliche Ordnung

Avertissement à mes lecteurs allemands: je m'essaie à écrire en allemand. Merci de votre indulgence pour les fautes et les erreurs. Vous pouvez me les signaler.

13 Februar 1945: für mehrere Stunden die anglo-amerikanische Bomber bombardierten Dresden mit Phosphorbomben und anderen Bomben.

Über diese Bombardierung hatte ich die indirekte Aussage einer alte französische Kommunistin.

Sie erzählte mir, dass seine Cousine abgeschoben im Reich, in einer Abdeckung in Dresden gelandet war. Wenn die Bombardierungen geschahen. Diese Französin war die jüngste der Abdeckung. Anderen Bewohner der Abdeckung gaben ihr den besten Platz: den Kopf in der Toilette damit sie nicht bei giftige Dämpfe und Rauch erreicht sei.

Sie wird, nach diese indirekten Beweis, der einzige Überlebende der Abdeckung. Ich denke nicht, dass die Beweise rein imaginär ist. Die Zeuge war und ist immer noch kommunistisch, sehr feindlich gegenüber "Nazis". In jedem Fall in diesen Bombenanschlägen, wenn die Deutschen getötet wurden, die Deportierten auch getötet wurden. Wie viel Deutschen ? Wie viel Franzosen ? Wie viel deutsche Juden ? Wie viel französische Juden ? Und so weiter. Geheimnis. Keine Erfahrung !

Es gab keine Ermittlung. Deshalb die Zahl der Opfer ist unbekannt. Zehntausende? Mehr ? Wahrscheinlich Hunderttausende. Die Opfer wurden unter den "Verschwundenen" in Deutschland gezählt. Wenn sie gezählt worden. Wenn die ganze Familie getötet wurde, vielleicht sind sie überhaupt nicht gezählt.

Die Teilnehmer, Anführer und Unterstellten, zu diesem "Verbrechen gegen die Menschlichkeit" sind geehrt. Es ist die sogenannte Nürnberg's öffentliche Ordnung.

L'étreinte universelle

Lu sur Riposte catholique:

« Mata Amritanandamayi, (…) la fondatrice de l’ONG « Embracing the World » (…) elle est hindoue de naissance mais déclare que sa seule religion est l’amour. (…) Elle parcourt le monde pour y proposer des assemblées au cours desquelles elle aurait pris 33 millions d’individus dans ses bras. (…) »

Selon ce même blog le prêtre qui rend compte de ce phénomène cite également Gérald Bronner, selon lequel nous ne trouvons absurdes certaines pratiques que faute d'effort pour nous immerger dans leur univers culturel.

C’est bien la sociologie. Mais ce n’est pas le tout de la vérité, on peut même considérer que par certains côtés, c’est une fumisterie. Elle repose sur un principe contradictoire : le sociologue prétend juger abstraitement une société dont il fait partie et qui lui a fourni ses critères de jugement. C’est pourquoi à moi elle paraît souvent être un baratin qui n'est là que pour cacher les vérités morales et juridiques.

Ensuite si nous faisons l’effort de reconstruire l’univers culturel exotique qui les inspire, c’est que nous sommes supérieurs à elles. Car elles ne font pas l’effort de reconstruire notre univers culturel.

Ensuite, Notre-Seigneur Jésus-Christ n’a pas pratiqué l’accueil inconditionnel de l’autre. Dans l’affaire de la femme adultère, il rabroue sévèrement et publiquement des maîtres légistes. Ces gens réagissent admirablement en s’humiliant devant la femme humiliée. Lorsqu’il annonce l’eucharistie et que de nombreux disciples le quittent en murmurant. Il ne les rattrape pas par la manche. Il les laisse partir. Bien mieux, Il s’adresse à ceux qui sont restés en leur proposant de partir s’ils n’adhèrent pas à son enseignement. Or pour nous chrétiens Jésus est le modèle à suivre.

Pour en revenir à Ama, cette pratique mignonne et émouvante dans tout ce qu’elle a de vrai, ne doit pas servir à nous déstabiliser ni à nous culpabiliser, ni a nous faire perdre confiance en nous. Ce qui semble être une mission que s’est donnée un certain clergé à la remorque de la maçonnerie.

Comme l’écrit Étienne Gilson quelque part: les gens sont dans l’erreur parce qu’ils ont raison. C’est-à-dire que la vérité qu’ils ont découverte leur cache les autres vérités qui viendraient affiner leurs cultures, leurs enseignements, leurs vies et leur faire découvrir l’être sous un autre aspect, sous une autre angle, une autre lumière. C'est pourquoi ils sont dans l'erreur parce qu'ils ont raison.

Cela écrit, ce que fait Ama est touchant. Il exprime certainement une vérité universelle sur le besoin de consolation.

13.2.16

Commémoration du bombardement de Dresden 13 février 1945

Le 13 février 1945 pendant plusieurs heures les bombardiers anglo-américains bombardèrent Dresde avec notamment des bombes au phosphore. Le phosphore est un métal. Il fuse lorsqu'il et mis au contact de l'oxygène. Il s'attache à la peau provocant de terribles souffrances.

À propos de ce bombardement, j'ai eu le témoignage indirect d'une communiste française. Elle m'a raconté qu'une sienne cousine déportée dans le Reich s'était retrouvée dans un abri à Dresden, lors du bombardement.

Elle était la plus jeune de l'abri. En conséquence, les autres occupants de l'abri lui laissèrent la meilleur place: la tête dans la cuvette des WC. Ainsi les vapeurs toxiques et la fumée ne l'atteignaient pas.  Elle fut, selon ce témoignage indirect, la seule survivante de l'abri.

Je pense impossible que ce témoignage soit purement imaginaire. De plus le témoin était et est encore communiste, très hostile aux "nazis".

En tous cas, dans ces bombardements si des Allemands furent tués,  des déportés aussi furent tués. Combien de Français ? Combien de Juifs ? Mystère. Il n'y eut aucune enquête judiciaire.

D'ailleurs le nombre des victimes est purement conjoncturel. Personne ne sait combien de personnes périrent. Des dizaines de milliers ? Plus probablement des centaines de milliers de gens qui seront comptés parmi les "disparus" en Allemagne. Voire pas comptés comme disparus puisque personne ne parlera d'eux: toute la famille est morte.

Les participants, chefs et subordonnés, à ce "crime contre l'humanité" sont honorés. Deux poids et deux mesures.

Le Père éternel a définitivement jugé ceux des criminels qui sont morts. Le tintamare médiatique ne Le trompe pas, Lui.

Défaitiste Valls ?

Selon le Figaro, le patibulaire Valls a déclaré qu'il y aurait d'autres attentats et des attentats d'ampleur en Europe.

« C'est une certitude. » a-t-il osé dire.

Comment peut-il être aussi sûr de cette horreur ?

Soit il est défaitiste. Il est certain que ses services secrets sont des nuls justes capables d'assassiner ceux qui déplaisent à Hollande (voir les Tueurs de la République).

Soit... Je n'ose y penser...

Merci aux juifs et aux orthodoxes

L'Église catholique a renoncé à défendre absolument le rythme hebdomadaire (voir Sacrosanctum concilium in fine du bienheureux Paul VI). En revanche les juifs tiennent fermement au Shabbat.

L'Église catholique en la personne de ses papes depuis au moins le bienheureux Paul VI est corrosive à l'égard de la tradition liturgique. Le bienheureux Paul VI a ainsi tenté de faire croire, mensongèrement, que le missel de saint Pie V était interdit. Il laissait dire que l'usage de ce missel était constitutif de schisme conduisant à l'enfer quiconque en ferait usage publiquement. Dans Summorum pontificum Benoît XVI raconta que les fidèles et le clergé avaient accepté le nouveau missel "volontiers" (Ce qui est une contre-vérité) pour tenter de se trouver un titre à l'interdiction de principe du missel de saint Pie V.

Les orthodoxes ne veulent pas entendre parler, si mes renseignements sont bons, de changement dans la liturgie.

À ma petite place, je remercie ces communautés religieuses de protéger les catholiques des idées révolutionnaires du clergé catholique. Bien sûr, je préfèrerais qu'elles aient plus de sympathie pour les catholiques et pour la foi catholique, mais je ne peux pas ne pas constater qu'elles protègent les droits fondamentaux des catholiques à la liberté religieuse contre les attaques du haut-clergé catholique.