30.7.16

Loyauté, sincérité et fidélité

La loyauté serait principielle, et la sincérité circonstantielle. Car in pourrait aimer sincèrement une personne et tout aussi sincèrement une autre avec laquelle on tromperait la première.

À mon avis on ne peut pas aimer quelqu'un si on le trompe. L'homme étant fait pour la vérité, lorsqu'on dit "tromper", on veut bien dire que celui qui trompe dans un couple à l'intention de faire croire mensongèrement à un amour exclusif comme l'est l'amour conjugal. Le mensonge exclut l'amour. Du moins l'amour plein, sans faille.

La loyauté est une conduite traduisant une fidélité aux engagements pris (Trésor de la langue française). Donc il ne peut y avoir une loyauté qui ne soit pas en même temps une fidélité. La fidélité intérieure se traduit par la loyauté.



Quant à la sincérité, qui est, selon moi, l'expression véritable des idées, opinions peut elle coexister avec un double langage de l'amour ? À on avis pas plus. La sincérité qui est parfaitement compatible avec la réserve sur son quant-à-soi. Un amour d'amitié qui ne promet pas l'exclusivité peut donc coexister avec un autre amour d'amitié. Mais un amour conjugal ne peut coexister avec la sincérité s'il est trompé.

Il n'y a pas d'antinomie entre loyauté, sincérité et fidélité. Ces vertus de l'âme s'accordent entre elles dans l'âme vertueuse.

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