16.7.16

Porter le deuil national de la liberté, de l'égalité et de la fraternité

Je veux bien porter le deuil. À condition que ce ne soit pas le deuil de l'unité de la nation et de la race humaine, que ce ne soit, ni le deuil de la liberté, ni le deuil de l'égalité, ni de le deuil de la fraternité.

Je ne veux pas porter le deuil de l'état de droit ni celui du procès équitable.

Je ne piétinerai pas le corps de mes frères sous prétexte de deuil


Je ne veux pas porter le deuil de la présomption d'innocence, car elle est éternellement.

L'ambiguité de ce "deuil national" protégé par les corrompus de la magistrature, saute aux yeux. Car moi je porte aussi le deuil des musulmans accusés injustement et condamnés sans procès et sans preuve sérieusement discutées. Donc, si je porte le deuil ce sera de deuil de tous et en aucun cas le deuil des valeurs immuables. Car les valeurs communes à l'humanité sont éternelles. Elles ne meurent pas.

Je ne fais pas mon deuil des droits de l'homme, ni de celui des libertés fondamentales, comme veulent nous y inciter les corrompus de la magistrature et les autres crevures.

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